Le dimanche 18 décembre pendant la finale de la Coupe du monde, les effets sur la consommation électrique ont été plus importants qu’en demi-finale, avec une baisse de consommation allant jusqu’à 3 GW au début du match, soit l’équivalent de 3 réacteurs nucléaires.
Et s’il fallait multiplier les évènements télévisés et confinements positifs et choisis, pour faire chuter la demande d’électricité au delà des niveaux auxquels nous invitent les recommandations officielles?
Il faut en tous les cas enregistrer le bon score réalisé par RTE à l’occasion de la retransmission de la finale de la coupe du monde de football. Moins de sorties lointaines, moins d’activités individuelles. On a volontairement et même avec plaisir partagé les mêmes écrans.Si le président Macron avait prié les habitants de la France, de faire un geste pour le climat, sans doute eut-il été moins écouté..
Une baisse de consommation allant jusqu’à 3 GW au début du match ( moment critique) , a été notée par RTE soit l’équivalent de 3 réacteurs nucléaires.
Lors de la mi-temps, la consommation remonte d’environ 1 GW. Cela s’explique notamment par la reprise d’autres activités , moins partagées, moins collectives, et les lumières qui s’allument à la tombée de la nuit. Une légère hausse est à noter entre la deuxième mi-temps et les prolongations suivies des tirs au but, pour les mêmes raisons, l’interruption du jeu, du suspense a autorisé chacun à retourner à une consommation individuelle…
Enfin, la fin de match a marqué une reprise de la consommation importante d’environ 2GW qui ramène la courbe de la consommation à son niveau habituel. Ces chiffres sont des premières données brutes encore non consolidées et à mettre en perspective avec une hausse des températures (environ +6°C sur la journée) et une plage temporaire différente (début du match à 16h). Une fois encore les dispatcheurs de RTE étaient mobilisés pour gérer les variations de consommation, il n’y a donc pas eu de risque sur la sécurité d’approvisionnement en électricité.
