L’organisation d’intusion pavifiques, médiatiques comme les appellent les anti nucélaire sont des évènements organisés dans le cadre d’une stratégie médiatique et politique. Elle vise à maintenit la pression sur un gouvernement où le PS donne de moins en moins de gage à son allié Europe Ecologie les Verts.
Les scénarios sont toujours les mêmes: ils visent à créer une intrusion dans le premier périmètre du site, un périmètre certes gardé, mais qu’il ne faut pas confondre avec le périmètre des installations nucléaire. Le 2 mai 2012 (survol de la centrale du Bugey) et le 5 décembre 2012 (intrusion dans la centrale de Cruas).
Europe Ecologie Les Verts Rhône-Alpes voit dans l’intrusion pacifique, ” la fragilité des sites nucléaires en Rhône-Alpes et l’impérieuse nécessité de fermer rapidement les centrales du Tricastin et du Bugey.
Les centrales nucléaire du Tricastin et du Bugey ” sont, selon EELV ” les plus anciennes et parmi les plus dangereuses du territoire.”
L’action de Greenpeace nous permet de rappeler que Tricastin c’est 32 ans de fonctionnement, de trop nombreuses microfissures dans la cuve du réacteur 1, un site situé en zone sismique, fragilisé par la présence du canal qui le borde également, et enfin des incidents à la pelle ces dernières années.
Un site très nucléaire
Le site de Tricastin associe enrichissement, retraitement d’uranium et production d’électricité est donc particulièrement fragile en cas de catastrophe : le moindre incident peut avoir des répercussions sur l’ensemble du site et créer une sur-catastrophe qu’il sera impossible de juguler.
Pour tenir les promesses de campagne et respecter l’accord scellé avec les écologistes à l’automne 2011, le gouvernement doit fermer au moins deux centrales et réduire la part du nucléaire à 50 %. Les conclusions à venir du grand débat national sur la transition énergétique doivent l’y encourager ! Car l’avis des citoyens rhônalpins dans ce débat rejoint le nôtre : l’avenir passe par la priorité à un plan massif de développement des énergies renouvelables (pour 41,67 % des citoyens interrogés le 25 mai 2013) plutôt que par la prolongation des centrales nucléaires (4,76 % des avis)