La Suisse adopte une gestion du loup parallèle à la gestion adopté à la France pour contrôler les populations du canidé en particulier dans les régions d’élevage.
En France, l’Etat entend mieux coordonner l’action de maitrise des populations de loup désormais bien dévleoppées hors de l’Arc alpin. Ce contrôle est notamment réalisé par des tris de prélèvement lorsque malgré des moyens de protection, des troupeaux sont attaqués. Des associations de défense absolue du loup dénonce une ” chasse au loup”.
En Suisse, la confédération développe des plans de gestion du loup et du lynx similaire au plan français. Le Conseil d’Etat du Canton de Vaud ( Lausanne) accepte sous conditions la révision des plans loup et lynx mise en consultation par l’Office fédéral de l’environnement. La révision des plans de gestion du loup et du lynx en Suisse a permet la régulation des grands carnivores, des tirs pour éliminer des animaux à condition que leurs effectifs soient assurés par une reproduction régulière. La révision impose des mesures de prévention sur les alpages pour réduire la pression des prédateurs.
Comme le plan loup en France, la révision prévue en Suisse prévoit de faciliter la conduite de tirs à l’encontre de loups isolés causant des dégâts importants à des troupeaux sur des pâturages protégés. La révision ne remet pas en cause le statut d’espèce protégée du loup et du lynx.
Le Conseil d’Etat relève que les autorisations de tir restent trop complexes et il demande une meilleure coordination des plans loup et lynx quand les dégâts des prédateurs présents dans les mêmes secteurs s’additionnent. Le Conseil d’Etat propose que le tir d’animaux ” le comportement est jugé déviant soit facilité ou que des tirs d’effarouchement soient autorisés.” Le Conseil d’Etat déplore que la révision ne mentionne pas les déplacements d’animaux comme le déplacement deux lynx – un mâle et une femelle – en avril 2014, depuis le Jura vaudois, dans la région de Tarvisio, dans la province d’Udine, en Italie.