GDF SUEZ, EDP Renewables, Neoen Marine et AREVA ont remis aujourd’hui à l’Etat français leurs dossiers pour l’installation et l’exploitation de 1 000 mégawatts (MW) éoliens en mer sur les zones du Tréport (Haute‐Normandie ‐ 500 MW) et des îles d’Yeu et Noirmoutier (Pays‐de‐la‐Loire – 500 MW).
La production estimée de ces deux parcs permettrait d’alimenter en électricité 1,6 million
de personnes à l’horizon 2021. GDF SUEZ, EDP Renewables, Neoen Marine et AREVA souhaitent développer leurs projets à partir d’une filière industrielle locale performante et pérenne, en lien avec les parties prenantes
locales.
Les projets prévoient un accompagnement des pêcheurs, et des solutions de préservation de l’environnement et des paysages. Déjà impliqués dans 25 projets éoliens offshore, les partenaires s’appuient sur leurs expertises
complémentaires, depuis la conduite de grands projets industriels et des travaux en mer jusqu’aux analyses techniques.
L’implantation des deux parcs éoliens mobiliserait près de 6 000 emplois directs et indirects, impliquant de nombreuses entreprises locales. Les partenaires du consortium, avec l’appui des collectivités et des chambres de commerce et d’industrie concernées, ont rencontré près de 450 entreprises en Normandie, en Picardie, en Bretagne et dans les Pays‐de‐la‐Loire, en particulier en Vendée. Ce réseau constituerait le socle de la filière industrielle française de l’éolien en mer.
Ces projets s’appuient aussi sur le développement des ports régionaux. Au Havre, quatre usines seraient implantées pour la fabrication des nacelles, des pales et des autres composants‐clés des éoliennes (roulements, multiplicateurs, génératrices…). Les ports du Havre et de Saint‐Nazaire seraient des points d’appui pour la construction des parcs en mer. Des centres d’exploitation et de maintenance seraient installés sur les ports de Dieppe et du Tréport, sur les îles d’Yeu et Noirmoutier, mobilisant là aussi des emplois 100 % locaux.