A la suite de la validation par la Commission Européenne de trois dispositifs de soutien pour les filières éolienne, solaire photovoltaïque et biogaz de stations d’épuration, trois textes ont été publiés.
Les dispositifs de soutien concernent trois filières dont deux, l’éolien et le photovoltaïque ont connu plusieurs années d’incertitudes. Les installations éoliennes terrestres de 6 mâts maximun, les installations solaires de moins de 100 kWc et les installations de combustion du biogaz issu de stations d’épuration bénéficieront de nouvelles mesures.
Ces installations pourront bénéficier d’un contrat pour l’électricité produite sous la forme d’un tarif d’achat (solaire photovoltaïque) ou du nouveau dispositif de complément de rémunération (éolien et biogaz issu de stations d’épuration) issu de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Ces nouveaux dispositifs donneront la visibilité nécessaire à l’atteinte des objectifs fixés dans la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE).
Pour la filière éolienne terrestre, la ministre de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer a lancé vendredi 5 mai un appel d’offres pour les parcs de 7 éoliennes au moins pour un volume total de 3 000 MW sur 3 ans. Avec cet appel d’offres et l’arrêté complément de rémunération publié ce jour, le cadre économique de la filière éolienne est enfin stabilisé.
« La montée en puissance des énergies renouvelables électriques, en particulier de l’éolien terrestre, du solaire photovoltaïque et du biogaz, est aujourd’hui confortée par la mise en œuvre de ces nouveaux outils… Les professionnels attendent du futur gouvernement qu’il poursuive la stratégie de développement de nos filières en s’appuyant sur les dispositifs mis en place par la ministre et l’ensemble de ses équipes. » déclare Jean-Louis BAL, Président du Syndicat des énergies renouvelables.