La Convention sur le commerce international d’espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) a réuni son comité permanent du 7 au 11 mars Vaulx-en-Velin. Il s’agit d’une des conventions les plus importantes au niveau mondial en matière de protection de la biodiversité.
La CITES réunit 184 pays engagés à protéger plus de 38 000 espèces animales ou végétales menacées. La convention devait se pencher sur le sort des éléphants, des jaguars, des hippocampes, des tortues, plusieurs espèces d’arbres rares au bois précieux (comme l’ébène ou le bois de rose). La question du renforcement des contrôles devait être au cœur des discussions entre les 500 participants du monde entier : lutte contre la corruption, commerce illégal d’espèces sauvages.
Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique : « La surexploitation des espèces sauvages, et en particulier leur commerce illégal, est la deuxième menace pour la biodiversité mondiale. La France est engagée de longue date dans les travaux de la CITES, et c’est donc une grande fierté que ce soit notre pays qui accueille une réunion aussi importante. »
Bérangère Abba, secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité : « Le braconnage et le trafic illicite sont un fléau pour la biodiversité et pour les économies locales et la CITES est un outil puissant pour s’y opposer. Les travaux qui commenceront lundi permettront d’avancer sur des sujets majeurs comme l’ivoire ou la protection des forêts mais aussi sur la façon dont les outils de la CITES pourront jouer un rôle dans la prévention des zoonoses. »
Pierre Athanaze, Vice-président de la Métropole de Lyon délégué à l’environnement et à la protection animale : « La Métropole de Lyon agit sur son territoire en faveur de la biodiversité en créant des corridors écologiques, des forêts urbaines et en végétalisant son territoire. Accueillir la CITES est une formidable opportunité de sensibiliser les habitants à un combat majeur que nous devons mener à l’échelle mondiale. »