Après le Limousin en octobre 2021, l’AN II des Etats généraux pour une société écologique post-urbaine se tiendra à Thoiras dans les Cévennes des 21 au 23 octobre.
Les Etats généraux pour une société écologique post-urbaine se tiendront à Thoiras dans les Cévennes des 21 au 23 octobre. Lors de ces rencontres, la frugalité post-urbaine sera abordée, annoncent les organisateurs, » sous l’angle de la sensibilité écologique de celles et ceux qui viennent peupler les ruralités, des manières d’habiter et de faire politique par l’entraide à l’échelle locale, des savoirs autonomisant pour des formes de vie plus sobres ou encore sous celui, prospectif, des biorégions comme organisation post-urbaine du grand déménagement annoncé pour le territoire. »
Le programme est en cours de finalisation, mais les inscriptions viennent de débuter. Plus d’informations sur le site du mouvement : https://www.post-urbain.org/ ou auprès de : EG-posturbain@protonmail.com Les rencontres permettront de se positionner par rapport au contexte politique actuel en France. » Le temps de l’abondance serait terminé, apprend-on au détour d’une rentrée. Au programme : précarité subie, restrictions imposées, récession ! Certaines et certains vont devoir se serrer la ceinture. En fait, surtout celles et ceux qui se privaient déjà. Voici donc l’effet de la guerre menée depuis des décennies à la Terre par le productivisme et les organes économiques et politiques de la décision globalisée. Et quels sont les moteurs premiers et foyers principaux ? Quels sont les lieux dans lesquels l’illimitation de la consommation et donc des productions est poussée en exemple ? Les grandes villes, converties à la métropole-monde. «
Or, la question « abondance pour qui » apparaît essentielle en raison de beaucoup de précarité et d’inégalités. Se pose aussi la question de l’« abondance de quoi » qui demeure jamais franchement posée. » Les modes de vie urbains totalement arrachés du vivant sont à la fois l’avant-scène et l’arrière-plan de toutes les empreintes et de tous les impacts que nous allons devoir réduire. » Le mouvement pour une société écologique post-urbaine met en avant » la seule solution décente face à la dévastation de nos écologies de vie : décroître l’urbain, réempaysanner les sociétés ! Voilà qui permettrait d’entrevoir quelques passions joyeuses face à celles tristes du sevrage imposé. »
Mouvement pour société écologique post-urbaine (EGPU)