La Fédération Environnement Durable apporte son soutien aux associations locales qui luttent contre des projets éoliens. La Fédération soutient par exemple, dans son opposition systèmatique à ce qu’elle appelle l’éolien industrielle, les association qui veulent ” sauver la région Vivaroise ” . Comme elle critique les autres projets éoliens, la Fédération vise en l’occurrence l’implantation d’éoliennes sur les quatre communes de la Communauté de Communes du sud de l’Ardèche ( Malarce sur la Thines, Monselgues, Sablières ,Saint Marguerite-Lafigère.
La Fédération a écrit aux parlementaires en demandant un moratoire sur le programme éolien. Le Comité d’Orientation Stratégique de la Fédération est présidé par Valéry Giscard d’Estaing. La FED s’appuie sur l’avis de son comité, la Fédération Environnement Durable demande qu’une « étude stratégique indépendante établisse un bilan prévisionnel exact de toutes les conséquences qu’engendre ce mode de production d’électricité en France, avant l’éventuelle poursuite de son déploiement ».
L’éolien produit indirectement du CO2
La Fédération critique le développement de l’éolien qu’elle qualifie d’industriel au nom de deux arguments : l’éolien serait, selon elle, néfaste à la lutte contre le réchauffement climatique et d’autre part, l’énergie éolienne serait une énergie coûteuse » car très subventionnée.
La FED met en avant le fait que « la France avec 90% de son électricité sans CO2, est dans ce domaine de loin la moins émettrice de tous les pays d’Europe. L’article 17 du projet de Loi du Grenelle de l’Environnement contraindrait la France à produire 20% d’Energies Renouvelables à l’horizon 2020, dont une partie d’énergie éolienne avec « 15 000 éoliennes géantes» pour une puissance de 25 000 MW. La FED estime que les centrales thermiques destinées à pallier les irrégularités de l’éolien a accroitraient les émissions de CO2. La FED met en avant les conséquences sur le paysage, et évoque « une dévalorisation sans précédent dans l’Histoire du premier potentiel touristique du Monde par la dégradation d’une majorité des paysages et monuments historiques de la France».
La Fédération met en avant le surcoût « sans raison de 3 milliards d’euros par an pour le consommateur (estimation validée par les services officiels), c’est-à-dire un accroissement de 120 € soit 32% par an de la facture d’électricité (hors chauffage) de chaque ménage Français au bénéfice de promoteurs profitant d’un tarif inique d’achat garanti par l’Etat.»
Pour les informations sur la Fédération Environnement Durable: http://environnementdurable.net