Un décret d’application de la Loi d’orientation des mobilités permet le transfert de gestion de lignes ferroviaires à faible trafic ainsi que des missions de gestion de leurs infrastructures au profit d’autorités régionales organisatrices de transport ferroviaire.
Ce décret répond à une demande forte des régions, qui souhaitent pouvoir mettre en œuvre les modalités de gestion les plus adaptées à la situation de chaque « petite ligne ». La recherche de solutions au plus près des besoins des territoires (trains légers, navettes ferroviaires autonomes, régénération économe des infrastructures ferroviaires, etc.) vise à permettre aux territoires, y compris en zones peu denses, de rester desservis par le train.
Plusieurs régions ont déjà manifesté leur intérêt pour reprendre la gestion de certaines lignes. Les services de l’État et de la SNCF les accompagneront de façon à garantir que ces opérations se déroulent dans les meilleures conditions.
Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, rappelle que le plan France Relance prévoit près de 5 milliards d’euros pour développer massivement le ferroviaire, « pour que tous les habitants, en ville ou à la campagne, puissent choisir ce mode de transport ». Jean-Baptiste Djebbari, ministre des Transport, souligne que le décret « marque une nouvelle étape dans un plan d’actions de 6,5 milliards d’euros dans les 10 ans à venir », et que sa mise en œuvre « permettra aux régions de disposer de tous les outils pour pérenniser voire remettre en place des services publics de transport sobres, fiables et durables, répondant aux enjeux de transition écologique et d’aménagement du territoire. »