La Fièvre catarrhale ovine (FCO) est une maladie infectieuse transmise par un moucheron.
La lutte contre la maladie est menée par le développement de la vaccination qui est obligatoires, mais aussi par la désinsectisation contre le moucheron vecteur Mais des organisations s’élèvent sont cette obligation. Des collectifs d’éleveurs « Plate-forme de la Coordination Nationale des Collectifs FCO contre l’obligation de vacciner ». ont manifesté pour demander la levée de l’obligation de vacciner et l’arrêt immédiat du programme de désinsectisation obligatoire.
Un collectif vient d’être mis en place dans l’Ain et centralise les demandes de dérogation et les transmettra collectivement à la Direction des Services Vétérinaires de l’Ain.
Les animateurs du Collectif rappellent que la FCO “n’est pas contagieuse, ni transmissible à l’homme”. Pour eux “l’éradication de la FCO est illusoire” et ils préconisent des protocoles alternatifs pour augmenter l’immunité des animaux vis-à-vis de la FCO. La vaccination, onéreuse et complexe en raison du grand nombre de sérotypes, est critiquée car elle rende la sélection de la résistance à la maladie.
Selon le Collectif, au Pays Bas, une étude sur environ 14 000 foyers indique une mortalité moyenne de 0,2 vache par troupeau et de 1 ovin par exploitation. En Belgique , la mortalité constatée serait de 0,2 vache par troupeau. Toujours selon le collectif, les études publiées en France plus récemment confirment un impact qui n’a rien de « critique »,. Ainsi, en Moselle, le taux de mortalité passe de 0,16 % pour les cheptels sains, à 0,22 % pour les foyers FCO. Par ailleurs, les pertes de lait ne sont pas jugées significatives.
Les collectifs estiment que si la FCO a un impact clinique sur les élevages touchés, dans la majeure partie des cas, les effets restent limités, notamment pour les bovins. Pour les élevages sensibles, la vaccination est une possibilité. “Mais , explique le collectif, la rendre obligatoire pour tout le cheptel français est une mesure totalement disproportionnée”