Relancer l’industrie en France est un enjeu social, pour l’emploi, un enjeu de souveraineté, mais aussi un enjeu environnemental. La moitié environ des émissions de gaz à effet de serre, en moyenne 9,2 tonnes par an et par habitants de la France sont des émissions importées : celles qui ont été occasionnées par des produits fabriqués hors de France, qu’il serait souvent possible de fabriquer dans l’Hexagone, dans de meilleures conditions environnementales, sociales.
Mais il faut redonner à tous les habitants du pays, de l’intérêt pour une industrie trop souvent soupçonnée d’être polluante, salissante. Il faut faire découvrir le potentiel énorme et insoupçonné que représentent les filières industrielles.
Le jeu FORINDUSTRIE (de l’anglais for, qui veut die pour sans doute) a été mis au moins en Provence Alpes Côte d’Azur, par Industrie Méditerranée, EDF et l’Union des Industries Métallurgiques. Depuis le jeu a été développé dans plusieurs régions . Il est praticable depuis cette année en Auvergne Rhône-Alpes.
Le jeu se joue au niveau d’une classe, dans un collège ou dans un lycée, lycée professionnel, lycée technique ou lycée d’enseignement général. Il est accessible aussi aux adultes, en particulier aux personnes en recherche d’emploi.
Le jeu invite à explorer le mystère du Technodrome, construction imaginaire qui figure les filières industrielles. L’interface ludique se présente sous la forme de paysages de fiction, d’un futurisme inquiétant, en fait assez loin des réalités territoriales qu’il veut faire découvrir. Les joueurs se déplacent et survole des zones, qui correspondent à diverses fonctions sociales essentielles : production d’énergie, santé, mobilité, connectivité, construction etc.
En approchant de ces zones, on peut entrer dans l’univers concret d’entreprises, souvent importantes, pour découvrir des métiers, et surtout, par des entretiens avec de vraies personnes, avec des salariés, des professionnels , découvrir ceux qui pratiquent ces métiers, qui en mettent avant l’intérêt, l’importance souvent méconnus.
En Auvergne Rhône Alpes, 6200 participants, dont 5800 élèves de 108 établissements scolaires s’embarqueront pour le jeu. Ils seront rejoints sans doute par des milliers d’autres. Les joueurs pourront accumuler des points, qui pourront en transformer en visites offertes par les entreprises.Après le numérique, le terrain. Après les écrans, la réalité.
