Le retour du ferroviaire ne passe pas seulement par les lignes nouvelles à grande vitesse. Bien sûr, le Schéma fixe à l’horizon 2020, la mise en service du Contournement Fret de l’Agglomération Lyonnaise ( CFAL), la Ligne à Grande Vitesse Rhin Rhône et la Ligne Nouvelle du Sillon Alpin, menant à la liaison Lyon-Turin. En 2020, devra être achevée la modernisation de la ligne Villars les Dombes -Bourg en Bresse, une liaison Annecy-Annemasse, un lien entre Saint-Etienne et Saint Rambert d’Albon.
Mais d’ici à 2013, devraient être modernisés la ligne du Haut Bugey, le sillon alpin Sud, de Chambéry à Grenoble et Valence, le noeud de l’ouest lyonnais.
Et au delà de 2020, à l’horizon 2030, le schéma prévoit une modernisation de la liaison Bellegarde-Divonne les Bains, Saint Rambert d’Albon -Annonay, Saint Rambert Beaurepaire, Rives, Ugine-Annecy.
Des gares nouvelles
Le schéma prévoit d’étudier une vingtaine de gares. Alors que certaines gares seront supprimées, si elles sont trop proches d’autres gares, des gares seront renforcées ou créées comme sur la liaison Brignais-Givors, comme la gare de Reventin, deux gares en agglomération grenobloise ( Eybens Domène). Une dizaine de gares pourraient être retenues.
Parmi les investissements nécessaires figurerait la construction d’un poste centralisé pour le pilotage des trains dans l’agglomération lyonnaise, où les trains sont aiguillés par onze postes différents. Un centre unique, qui représente un investissement très lourd, permettrait d’augmenter de trente pour cent le taux d’utilisation des lignes dans les gares lyonnaises très embouteillées.
Réseau Ferré de France est en charge des investissements, mais confronté à des baisses de recettes en provenance du fret. Pourtant, selon les propos de son directeur général, cité dans les débats autour du Schéma des Services de Transport, 4 milliards d’investissements en signalisation, permettrait d’accroitre de 50% la capacité du réseau ferré français.
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