L’Humanité cherche à réduire les émissions de gaz contenant du carbone, à l’origine d’un accroissement de l’effet de serre et d’un réchauffement du climat. La réduction des émissions des GES est possible par la réduction de l’utilisation des énergies fossiles. Elle passe par la séquestration de carbone contenu dans les énergies fossiles au moment de leur combustion.
Ce carbone, souvent du CO2 peut être éventuellement stocker dans le sous sol, dans des formations géologiques diverses. Le stockage peut être réalisé dans d’anciens gisements gaziers ou pétroliers. C’est que réalise le groupe norvégien Statoil dans la Mer du Nord, ou le groupe Total dans la région de Lacq, dans le sud Ouest de la France. Le défi à relever est alors celui du transport du carbone. Comme l’a expliqué Manoelle Lepoutre, vice présidente du Groupe Total en charge du Développement durable et de l’Environnement, il faudrait transporter le carbone produit en Allemagne ou en Pologne vers des sites de captage en Mer du Nord. Les techniques peuvent exister, mais elles sont onéreuses, et contribuent à former le prix du carbone.
D’autres démarches, visent à résorber le carbone actuellement dans l’atmosphère, dans différents puits de carbone. Ces démarches consiste à améliorer les techniques agricoles pour que les terres cultivées rejettent moins de carbone sous des formes, diverses. Elles consistent aussi à préserver la biomasse de la forêt ou enfin, elle consistent à utiliser davantage le rôle de puits de carbone que remplissent les océans.