Le projet de recherche de la glace la plus ancienne s’appuie sur une sonde mise au point principalement à Grenoble.
La sonde Subglacior qui date la glace en temps réel, a été développée et mise au point par les équipes du Laboratoire de glaciologie et géophysique de l’environnement (LGGE : CNRS / Université Grenoble Alpes, OSUG), du Laboratoire interdisciplinaire de physique (LIPhy : CNRS / Université Grenoble Alpes), du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE : CNRS/CEA/UVSQ) et de la division technique de l’Institut national des sciences de l’Univers du CNRS.
Cette sonde doit permettre de mesurer au sein même du glacier de l’Antarctique, en continu et en temps réel, certains signaux géochimiques qui permettent d’évaluer l’âge de la glace et la bonne continuité stratigraphique. Atout de la sonde, les informations s’obtiennent sans carottage. « Tout est nouveau dans cette sonde, depuis l’instrument laser embarqué jusqu’à la façon dont on pénètre dans le glacier. » indique Jérôme Chappellaz (LGGE), qui la testera en compagnie de huit membres du projet.
Les premiers tests en Antarctique de la sonde Subglacior seront réalisés durant la saison australe 2016/2017. La sonde sera déployée la saison suivante près de Concordia sur le site considéré comme le plus prometteur par le consortium BE-OI, sur la base des données géophysiques obtenues cette année.