Le GNV est un carburant naturel constitué de 97% de méthane. C’est le gaz naturel distribué par Gaz de France. Le GNV est un combustible fossile, il n’est donc pas renouvelable. Il a plusieurs avantages cependant sur le plan des émissions de gaz à effet de serre : ses molécules étant moins carbonées, la combustion émet moins de CO2. Le GNV ne contient pas de soufre et sa combustion n’émet pas de particules. Son prix pour le consommateur, est comparable à celui du diesel, explique Laurent Cogérino, chargé du dossier à RAEE. L’utilisation du GNV nécessite une adaptation très simple des véhicules.
RAEE a réalisé trois études d’opportunité dans le cadre du projet européen. Une étude a été réalisée sur la faisabilité d’un projet de station au magasin Carrefour de Vénissieux, et une autre a été réalisée dans le cadre du magasin Casino des Sept Chemins, à Bron. Une étude a été réalisée auprès du Grand Lyon, qui gère une flotte de 1200 véhicules légers.
Le projet européen devrait permettre de voir comment un réseau distribuant ce type de carburant pourrait être développé. Pour le moment, bien des « solutions » énergétiques pour les véhicules supposent des ruptures telles que la demande est toujours très inhibée, aussi bien du côté des propriétaires de flotte que du côté des distributeurs de carburant. La solution pourrait venir d’une intégration immédiate de l’offre et de la demande, faisant comprendre aux distributeurs, comme les grandes surfaces, qu’un marché existe, par exemple celui des flottes publiques. Cette approche éviterait aux gestionnaires de flottes publiques de gérer le stockage et la distribution du carburant.
Le GNV n’est pas rappelons le une énergie renouvelable lorsqu’il est produit à partir de gaz naturel extrait des gisements géologiques. Mais le méthane qui le constitue majoritairement peut-être produit par fermentation de la biomasse. Le biogaz est alors une ressource renouvelable qui est en même temps une réponse à l’élimination de déchets qui sont ainsi valorisés.