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IFP Energies Nouvelles : un virage accéléré pour la transition bas carbone

En s’appuyant sur ses compétences acquises depuis sa fondation comme Institut Français du Pétrole, l’IFP Energies Nouvelles a pu agir puissamment pour explorer les voies de l’innovation.

Les recettes des activités " hydrocarbures" ont permis de financer les recherches l'innovation, les investissements décarbonés, explique Franck-Pierre Chevet, président d'IFP Energies Nouvelles lors de la conférence tenue au centre de Solaize.
Les recettes des activités  » hydrocarbures » ont permis de financer les recherches l’innovation, les investissements décarbonés, explique Pierre-Franck Chevet, président d’IFP Energies Nouvelles lors de la conférence tenue au centre de Solaize.

Devant l’humanité; le défi est clair. Ses activités, sont à près 100%  la cause de la concentration  en carbone dans l’atmosphère, elle-même cause de l’effet de serre accru qui augmente les températures moyennes à la surface du globe. Le carbone, c’est celui qui se trouve dans la pétrole,dans le gaz naturel. Le carbone, c’est l’élément  qu’il faut savoir extraire, utiliser éventuellement, mais proprement, sans polluer l’atmosphère.

Recherche, innovation, formation, industrie

Le carbone à l’IFP,  on le connaissait bien. On le connait donc à l’IFP Energies Nouvelles. Il faut changer d’angle d’attaque.  C’est ce que fait l’IFPEN, dans ses trois champs d’action:  la recherche et  l’innovation d’abord,  la formation avec une école d’ingénieur,  et ses actions industrielles, notamment avec sa filiale AXENS.

Pour agir, l’IFPEN emploie 1531 collaborateurs,  dont 1078 chercheurs. Chaque année l’Etat lui fournit une dotation. En 2023, cette dotation  a été de 124,1 millions. La même année, l’IFPEN a généré 156,7 millions de ressources propres :  revenus des brevets, contrats de recherche, subventions, mais aussi dividendes des filiales.

En depuis 2016, en ayant commencé avant , l’IFP Energies Nouvelles a  accéléré très vite, un spectaculaire virage. En 2016, les activités autour des hydrocarbures représentaient  62% des recettes. Les nouvelles technologies de l’énergie,  pour la mobilité,  pour  l’environnement, étaient minoritaires, générant 38% des revenus.  En 2020, les recettes des activités vertes, avaient bondi à 67% ( 33% pour les activités hydrocarbure), puis  à 75% en 2023 ( 25% pour les hydrocarbures) et encore 79% en 2024 ( 21%  pour les hydrocarbures).

La bascule a  pu être accélérée, car le secteur  » hydrocarbures », a généré des recettes importantes apportées par des acteurs  » hydrocarbures »  soucieux de rendre ces derniers plus propres. Ces   » excédents », générés par les hydrocarbure avec carbone fossile , ont pu être injectés à un rythme accru pour les activités innovantes, sans carbone ou avec carbone maitrisé.  La roue de la science a tourné.

redaction@enviscope.com

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