L’hydroélectricité est considérée comme une énergie renouvelables. Mais son impact sur les milieux naturels est loin d’être neutre et la multiplication de microcentrales doit amener à la prudence.
EDF et l’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques ont signé un accord cadre pour améliorer l’impact environnemental de l’hydroélectricité. La convention prévoit la formation croisée des équipes des deux entités aux milieux aquatiques et aux problématiques de l’hydroélectricité. L’accord prévoit l’organisation de revues conjointes permettant d’améliorer l’insertion des installations hydroélectriques dans l’environnement. L’accord couvre neuf thématiques principales, de la gestion de la ressource en eau à la gestion des espèces aquatiques, en passant par la dynamique des rivières et les aspects socioéconomiques.
L’ accord-cadre est complété d’un accord Recherche et Développement qui vise notamment des actions communes dans le domaine de la « réponse des écosystèmes aquatiques à la présence et aux modes d’exploitation des ouvrages de production d’électricité ». Certains thèmes sont dans la continuité de travaux déjà menés ou en cours de finalisation (impact des débits sur les communautés biologiques, enjeux des débits réservés, gestion des éclusées, incidence de l’entrave à la continuité écologique sur les communautés biologiques). D’autres thèmes sont pris en compte comme le transport des sédiments, les évolutions de la température de l’eau et leurs impacts sur les espèces, ou encore les contraintes de gestion des ouvrages producteurs d’énergie.