Iveta Radicova, en charge du Corridor ferroviaire Méditerranéen, l’a rappelé lors de l’assemblée générale du Comité pour la Transalpine : la liaison ferroviaire Lyon-Turin est un maillon d’un réseau européen voulu par les 27 pays de l’Union.
La liaison ferroviaire entre Lyon et Turin n’est pas un projet franco-italien mais bien un projet européen. Elle est inspirée par la volonté des 27 pays membres de l’Union de construire une Europe plus homogène, plus ouverte, grâce à une meilleure circulation des personnes, des marchandises, des services, des capitaux. Et cette meilleure circulation n’est possible qu’avec un réseau de communication sur rail, moderne, efficace, à impact réduit sur l’environnement.
Iveta Radicova, en charge du Corridor Méditerranéen à la Commission Européenne, a rappelé le 4 juin, à l’occasion de l’assemble générale du Comité pour la Transalpine, la véritable dimension du projet, balayant les arguments des détracteurs. Des détracteurs qui par exemple, en Italie, communiquent sur un coût du projet pour le pays de 20 milliard d’euros, alors que la facture ne serait au final que de 5 milliards d’euros. Quant à ceux qui critiquent une dépense de 5 milliards d’euros, ils souhaitent simplement arrêter le chantier, mais ne proposent aucun projet alternatif, au mieux un saupoudrage qui n’est pas à la hauteur des ambitions européennes.
Iveta Radicova, plusieurs fois ministre en Slovaquie, première ministre, candidate à l’élection présidentielle, ne parle pas en voisine du projet mais en ambassadrice du projet européen. Pour elle, l’Europe est comme un mariage : on dit globalement oui, sans poser pas de condition. Pas de oui, mais…