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Jeux Olympiques et Paralympiques d’Hiver 2030 : les Ecologistes alertent sur les risques financiers

Les Jeux Olympiques et Paralympiques d’Hiver 2030 ont été attribués à la France et aux Alpes françaises , mais en dehors des incertitudes environnementales, climatiques et météo, les élus écologistes de la Région, alertent sur les risques financiers.

Le Comité International Olympique (CIO) a annoncé  l’attribution des Jeux Olympiques et Paralympiques d’Hiver 2030 à la France et aux Alpes Françaises. Après les premiers Jeux d’Hiver à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968, Albertville en 1992, les Alpes seront le rendez-vous des pratiquants des disciplines hivernales.

En juillet 2023 les Régions Auvergne Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur avaient annoncé leur candidature commune pour l’obtention des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver en 2030. Cinq mois plus tard, le Comité International Olympique (CIO) avait décidé d’entrer en dialogue ciblé avec la candidature des Alpes françaises. Le CIO avait écarté les candidature de la Suisse et de la Suède au processus démocratique plus abouti, qui proposaient une concertation entre les différents acteurs concernés et la population.

Une candidature précipitée

La candidature retenue des Alpes françaises,  n’a fait l’objet d’aucune concertation, regrettent les élus écologistes.  »  Elle s’est faite dans la précipitation et dans un manque absolu de transparence. Rien ni personne ne peut donc confirmer que ces Jeux suscitent l’adhésion populaire qu’on leur prétend. »

Bien que soient mis en avant les atouts économiques et environnementaux permis  par l’existence d’infrastructures héritées des Jeux d’Albertville de 1992, des crtiques alertent  »  sur le boulet financier et le désastre environnemental que pourraient devenir ces Jeux olympiques et paralympiques. » La dette laissée par les Jeux d’Albertville avait fait exploser la taxe d’habitation  de 40% entre 1990 et 1993. «  Hormis l’édition de Los Angeles 1984, aucun rendez-vous olympique n’a respecté son budget initial et la candidature des Alpes françaises semble déjà partie pour suivre le même chemin puisque les prévisions initiales s’élevaient à 1,48 puis 1,58 milliard d’euros mais qu’il est désormais question de 1,975 milliard d’euros hors infrastructures. »

Les derniers Jeux olympiques et paralympiques d’hiver, à Pékin,  ont été un désastre environnemental,   » avec 100% de neige artificielle à Beijing mais ce manque d’enneigement est également palpable en France. La coupe du monde de biathlon au Grand Bornand en 2022 a pu illustrer les limites de ces compétitions avec l’acheminement de plusieurs milliers de mètres cubes de neige par camion.

Justifier des investissements pour la filière ski

Organiser des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver dans les Alpes  justifiera  dutiliser davantage de canons à neige financés par les contribuables.  » Enfin, alors que nous sommes en attente de la constitution d’un nouveau gouvernement, rien ne nous permet d’affirmer que l’État apportera sa garantie financière au projet. Pourtant, le CIO n’a aucun plan B et au vu de la situation inédite que traverse notre pays, aucune urgence ne justifie de se plier au calendrier de ce comité. L’État, dans une situation financière compliquée, manque de visibilité et ne peut pas apporter sa garantie en toute connaissance de cause alors même qu’aucune des deux Régions concernées n’a voté de délibération budgétaire sur le projet. Le risque économique encouru par les Régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur devient très important puisqu’elles pourraient se retrouver à devoir assumer seules les coûts de ces Jeux s’ils leur sont attribués. Cela les condamnerait à des restrictions sur les frais de fonctionnement et d’investissement et, de fait, à un affaiblissement des services du quotidien. »

Les critiques soulignent enfin  »  l’impérieuse nécessité de consulter le peuple à propos d’un projet d’une telle ampleur comportant des répercussions directes, telles que nous les avons évoquées, pour les habitant⸱es de nos régions. Lors des dernières élections, les Français⸱es nous ont fait part de leur volonté d’être écouté⸱es et consulté⸱es. En l’occurrence, l’accueil des grands événements sportifs ne peut se décider dans la précipitation et justifie amplement la tenue d’un référendum.  »

 

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