L’UDC trouve plutôt dans les commentaires de la Chambre régionale des Compte une confirmation des avertissements qu’elle a lancés depuis plusieurs années. Les prélèvements fiscaux sont restés à un niveau élevé, les dépenses de fonctionnement ont augmenté de 27% en cinq ans. L’endettement a augmenté avec un encours (dette totale) passé de 780 à 1644 millions d’euros de 2005 à 209. La capacité de désendettement s’est dégradée (en s’allongeant) et les capacités d’autofinancement se sont réduites. Pour l’UDC, la situation financière de la Région reste encore satisfaisante, dans la mesure où elle est loin d’être alarmante, mais elle a atteinte des limites.
Les positions divergent entre majorité et opposition, sur les causes de l’évolution. Pour la majorité, si la marge de manœuvre de la Région se réduit, c’est parce que l’Etat n’a pas apporté des moyens pour compenser les transferts de compétences, par exemple le transfert des ATOS de l’enseignement secondaire, dont les traitements ont été augmentés. Mais pour l’opposition UDC, justement, au-delà des transferts et en dehors d’eux, la région a engagé des dépenses de fonctionnement qui font que les limites sont atteintes.