En 2019, la consommation d’électricité française a atteint son plus bas niveau depuis 10 ans avec 473 TWh. La production d’électricité poursuit sa décarbonation avec un recul de 6 % d’émissions de CO2, malgré une baisse des productions d’origine hydraulique et nucléaire. Cette baisse s’explique par un net recul de la production à partir de combustible charbon ainsi que par une production d’électricité d’origine éolienne et solaire en hausse.
Conformément aux prévisions de Réseau de Transport d’Electricité (RTE) présentées dans ses bilans prévisionnels, la consommation française d’électricité est stable ou en baisse depuis 2010. A 473 TWh en 2019, la consommation d’électricité française, corrigée de l’aléa météorologique, est en recul de -0,5 % et se situe à son plus bas niveau depuis 10 ans.
Ce recul s’explique par les efforts en matière d’efficacité énergétique et par la tertiarisation de l’économie. L’année 2019 a été également marquée par une baisse de la production d’électricité de 2 % par rapport à 2018, avec 537,7 TWh.
Cette baisse de la production a plusieurs causes. La production d’origine nucléaire a baissé de 3,5 % du fait d’une moins bonne disponibilité du parc, en raison de travaux, d’arrêts de tranche, de visites de contrôle. La production hydraulique a enregistré un recul bien plus sévère de 12,1 % en raison de conditions météorologiques défavorables. Enfin le recul de la production à partir de charbon a été -71,9 % en raison de la fermetures d’unité ou d’un moindre appel à cette source très émettrice de CO2.