Lors d’une réunion coorganisée par FIBRA et RAEE au mois de juin dernier, Jean-Pierre Claustres, de FIBRA, a rappelé l’impact de l’humidité des combustibles bois, notamment dans le bois bûche, sur le rendement et la qualité de l’air. Des bois humides ont une combustion incomplète, et le rendement est moindre: une partie de l’énergie est utilisée pour évaporer contenue dans le bois.
Lionel Tricot (RAEE) a mis l’accent sur les complémentarités entre la valorisation de l’énergie fatale produite par la chaleur de refroidissement du moteur et le séchage possible des combustibles bois.
Vingt projets de ce type sont accompagnés par RAEE en Rhône-Alpes. A Bourg-de-Péage (Drôme) une production d’énergie thermique de 3 500 MWh/an propose de l’énergie disponible éventuellement pour le séchage de combustibles bois . A Anthon (Isère) une production d’énergie thermique de 8 000 MWh/an propose environ 6 000 MWh/an pour le séchage de combustibles bois.
Le foncier et un coût de chaleur compétitif sont les deux éléments clés du séchage, facteurs de réussite pouvant compenser les ruptures de charge. La prestation de séchage semble devoir inclure des stockages tampons avant et après séchage pour mieux répondre aux souhaits des fournisseurs de combustibles La gestion distincte des flux par producteur semble être une volonté de la profession du bois combustible. Ces projets semblent plus intéressants pour les producteurs de bois bûche que ceux de plaquettes. Les prochaines réunions s’organiseront à partir de septembre 2011 entre chaque porteur de projet de cogénération et une dizaine de producteurs locaux de bois bûche intéressés par ces possibilités de séchage.
Les producteurs de bois énergie à la d’une solution de séchage peuvent rejoindre l’un des groupes de travail organsiés par FIBRA en s’adressant à Jean-Pierre Claustres, à FIBRA, jpclaustres@fibra.net / Tél. : 04 27 86 13 56