Le résultat des élections européennes du 26 mai dernier suscite le commentaire suivant d’Eric Fournier, président de la Communauté de communes de la vallée de Chamonix-Mont-Blanc et vice-président du Conseil régional délégué à l’environnement.
Le bilan du scrutin européen, du moins dans sa partie française, peut se résumer à trois éléments principaux :
- un remake du match extrême-droite / LREM déjà observé lors de la présidentielle
- la poursuite de la décomposition des forces politiques « historiques »
- le bon résultat des partis écologistes.
La démocratie et les enjeux climatiques et sociétaux ne pourraient se satisfaire d’une simple bipolarisation de la vie politique française entre le Rassemblement national et LREM. À ce titre , l’émergence de la question climatique dans ce scrutin est peut être une occasion unique de revivifier la vie politique nationale.
Elle doit permettre en effet de faire converger les bonnes volontés dans le sens du traitement prioritaire de cet enjeu : que ce soit au niveau local, régional, national ou européen, il ne nous est plus permis de louvoyer ou de tergiverser.
La transition écologique et énergétique des territoires, que nous nous attachons à mener et à renforcer pas à pas depuis plusieurs années en vallée de Chamonix, doit devenir la clé de voûte de l’action publique à tous les niveaux ».