Le projet de développement de l’Autoroute ferroviaire Alpin ( AFA) n’avance pas.
On a appris que l’Autoroute Ferroviaire Alpine ( AFA) qui relie la plate forme d’Aiton ( Savoie) à la plate forme d’Orbassano ( Italie) aurait atteint ses objectifs de trafic, sur la base de quatre allers et retours par jour. Les objectifs étaient modestes, eu égard à la capacité de la ligne ferroviaire de la Maurienne et et du tunnel du Montcenis. La marge de progression est encore large pour saturer la capacité de la ligne historique et ente la France et l’Italie.
La demande existe du côté des transporteurs qui trouvent pratique de placer leurs camions et leurs remorques sur des plates formes. Ils économisent carburant et droits de péages.
Cependant l’AFA est loin d’avoir fait sauter les verrous à son développement. D’abord, une dégradation du service est déplorée par les chauffeurs. L’AFA a supprimé, selon Antoine Fatiga de la CGT des Transports de Savoie, la voiture voyageurs qui permettait aux chauffeurs d’accompagner leur camions et leur remorque. La voiture était ” fatiguée ” et sa rénovation a été abandonnée. Les chauffeurs doivent donc se rendre d’un bout à l’autre du trajet de l’AFA à bord d’un car.
Le verrou essentiel au développement de l’AFA reste le lancement d’un nouvel appel d’offres pour le lancement d’un service plus large. Les pouvoirs publics des deux côtés des Alpes ne sont toujours pas d’accord sur ce qu’il convient de faire. Et cette incertitude dure depuis des années.
Il projet d’Autoroute ferroviaire alpine de Calais à Orbassano serait dans les cartons pour accroitre la longueur du service proposé. Pour Antoine Fatiga, cette AFA pourrait faire une halte dans le secteur d’Ambérieu-en-Bugey sur la ligne France-Italie, pour commencer à emporter du fret de la Région lyonnaise. Cela permettrait de développer le trafic en attendant la futur plate forme de Grenay sur le futur Contournement Ferroviaire de l’Agglomération de Lyon ( CFAL).