” L’entreprise SOCATRI, responsable des récents rejets d’uranium dans l’environnement au Tricastin qui font l’actualité depuis 10 jours, est une filiale d’Areva. Anne Lauvergeon, PDG d’Areva, se rend aujourd’hui, vendredi 18 juillet après-midi, à l’usine de la SOCATRI sur le site du Tricastin. Areva vient d’annoncer par communiqué de presse (17 juillet) qu’un nouveau directeur de la SOCATRI va être nommé… ce qui revient à dire que l’actuel directeur “saute” pour sa gestion de la situation, désastreuse en terme d’image pour Areva. Le ministre de l’écologie Borloo a déclaré ce jeudi 17 juillet au journal de 13h de France 2 qu’il souhaite “exiger une fermeté totale, des sanctions si il le faut”.
Le Réseau “Sortir du nucléaire” demande donc à ce que ce soit Anne Lauvergeon elle-même qui démissionne. Les sanctions qu’évoque le ministre doivent être prises au plus haut niveau et non à l’encontre de cadres subalternes d’Areva, qui serviraient de boucs émissaires bien pratiques. Anne Lauvergeon doit tirer toutes les conséquences de son incurie et de celle de sa filiale SOCATRI
Depuis qu’elle est à la tête d’Areva, Mme Lauvergeon n’a cessé de cacher la vérité sur l’industrie nucléaire au profit de campagnes publicitaires permanentes sur tous les supports. La (sur)communication est la pire ennemie de la véritable information. Il est nécessaire que l’opinion publique découvre enfin la réalité des graves contaminations occasionnées dans l’environnement par les activités d’Areva :
– très graves contaminations du Niger par les mines d’uranium exploitées par Areva
– contaminations en France aussi par les mines d’uranium aujourd’hui fermées
– plusieurs graves rejets de matières radioactives à l’extérieur du site Comurhex-Areva (Aude) :
20 mars 2004, 28-29 janvier 2006, 5 mars 2006, 18 juillet 2006
– importants rejets continus dans l’environnement depuis l’usine Areva-La Hague (Manche)
– bien sûr, fuite(s) d’uranium depuis l’usine Socatri-Areva (Vaucluse)
– très certainement de nombreux autres rejets jamais révélés…
Il est bien évident que Mme Lauvergeon ne doit pas laisser la place à un autre PDG aux méthodes comparables ou mêmes identiques. Areva devrait être placée sous la tutelle d’une administration provisoire dont la mission principale serait de faire la vérité sur toutes les contaminations occasionnées par les installations d’Areva. Plus généralement, il faut envisager le démantèlement de la multinationale Areva dans le cadre d’un plan de sortie du nucléaire, en espérant que le pire – un second Tchernobyl – ne surviendra pas entre temps”
Le Réseau “Sortir du nucléaire” demande donc à ce que ce soit Anne Lauvergeon elle-même qui démissionne. Les sanctions qu’évoque le ministre doivent être prises au plus haut niveau et non à l’encontre de cadres subalternes d’Areva, qui serviraient de boucs émissaires bien pratiques. Anne Lauvergeon doit tirer toutes les conséquences de son incurie et de celle de sa filiale SOCATRI
Depuis qu’elle est à la tête d’Areva, Mme Lauvergeon n’a cessé de cacher la vérité sur l’industrie nucléaire au profit de campagnes publicitaires permanentes sur tous les supports. La (sur)communication est la pire ennemie de la véritable information. Il est nécessaire que l’opinion publique découvre enfin la réalité des graves contaminations occasionnées dans l’environnement par les activités d’Areva :
– très graves contaminations du Niger par les mines d’uranium exploitées par Areva
– contaminations en France aussi par les mines d’uranium aujourd’hui fermées
– plusieurs graves rejets de matières radioactives à l’extérieur du site Comurhex-Areva (Aude) :
20 mars 2004, 28-29 janvier 2006, 5 mars 2006, 18 juillet 2006
– importants rejets continus dans l’environnement depuis l’usine Areva-La Hague (Manche)
– bien sûr, fuite(s) d’uranium depuis l’usine Socatri-Areva (Vaucluse)
– très certainement de nombreux autres rejets jamais révélés…
Il est bien évident que Mme Lauvergeon ne doit pas laisser la place à un autre PDG aux méthodes comparables ou mêmes identiques. Areva devrait être placée sous la tutelle d’une administration provisoire dont la mission principale serait de faire la vérité sur toutes les contaminations occasionnées par les installations d’Areva. Plus généralement, il faut envisager le démantèlement de la multinationale Areva dans le cadre d’un plan de sortie du nucléaire, en espérant que le pire – un second Tchernobyl – ne surviendra pas entre temps”
Le titre est de la rédaction d’Enviscope.