De l’hémisphère nord à l’hémisphère sud, la pollinisation est pratiquée par de multiples espèces végétales et animales. Elle assure le maillage de la grande “chaîne du vivant” à laquelle nous appartenons. La préserver, c’est préserver la biodiversité et par là-même notre avenir. Les périls d’origine humaine sont pourtant nombreux : pratiques agricoles intensives, constructions non régulées, etc. Pour le réalisateur du film, Louie Schwartzberg, l’histoire des plantes pollinisatrices, leur lien avec l’humanité et l’augmentation des dangers qui les menacent, sont étroitement liés à la notion de beauté. Sa première idée a été de travailler sur la conception traditionnelle de la beauté dans la nature, en particulier chez les fleurs. Mais très vite, son projet a pris une tournure différente avec l’émergence des nombreux dangers qui menacent les plantes et les pollinisateurs, en particulier avec la disparition soudaine et inexplicable de populations entières d’abeilles et de leurs ruches. Ce phénomène affecte maintenant l’Europe, l’Amérique du Nord et de nombreuses régions du globe. Guidés par la voix de l’actrice Mélanie Laurent, les spectateurs de Pollen découvrent un univers magnifique dans lequel les fleurs développent des stratégies de séduction ingénieuses pour attirer les pollinisateurs tels que les abeilles, les papillons, les oiseaux, et les chauves-souris.
En salle depuis le 16 mars dernier.