La production du biométhane répond à de nombreux défis des territoires : climat, environnement, mais aussi développement agricole et création d’emplois.
Face à la crise sanitaire et économique, le biométhane a toute sa place dans les plans de relance actuels de l’économie française. Il répond aux attentes sociétales et il est en phase avec plusieurs enjeux. Le gaz vert s’inscrit totalement dans la stratégie nationale bas carbone (SNBC) en contribuant à la neutralité carbone par la réduction des émissions agricoles et par la substitution à des énergies fossiles. Le développement du biométhane dynamise une filière industrielle franco-européenne dont 100 % de valeur ajoutée reste européenne en étant à 85 % française. Auvergne-Rhône-Alpes concentre une bonne partie des acteurs de la filière.
Le biométhane contribue à l’objectif d’indépendance énergétique en permettant de disposer d’une énergie déconnectée des fluctuations des marchés mondiaux et des risques géopolitiques.
Énergie, économie et activité pour les campagnes
Le gaz vert apporte une capacité nouvelle de valorisation pour une agriculture durable en valorisant les déchets des territoires (agricoles, ménagers, industriels, agroalimentaires…). Il dynamise les campagnes dans toutes les régions en leur apportant une source d’énergie, source d’économie et créatrice d’activité. La filière permet la décarbonation des secteurs énergétique et agricole, un retour au sol du digestat comme matière fertilisante naturelle, et la création d’emplois locaux.
La montée en compétences des acteurs sur la chaîne de valeur, la structuration et la professionnalisation de la filière ont permis d’atteindre plus de 4 000 emplois directs et indirects en 2018 et un chiffre d’affaires de 695 millions d’euros. À elle seule, la filière biométhane permet de créer en moyenne 3 à 4 emplois locaux non délocalisables par installation, uniquement sur l’exploitation et la maintenance.