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Le blocage du port de Marseille a fait perdre 300 millions d’exportation au secteur de la chimie

Cette perte d’exportation, explique l’Union des Industries Chimiques, représente l’équivalent du travail de 1150 personnes dans la chimie en France pendant un an. C’est ce qu’annonce l’Union des Industries Chimiques au niveau national et au niveau régional. Le port de Marseille représente à lui seul 10 % des exportations de produits chimiques de la France (25 à 30 % des exportations hors de la communauté européenne). Rhône-Alpes est en effet la première ” région chimique” de France. Les industriels de la chimie sont fortement touchés, en particulier Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes. Selon les secteurs (pétrochimie, chimie fine, chimie de spécialités) les baisses de production et de chiffre d’affaires peuvent atteindre 50 %. Les exportations sont bloquées ou doivent être reportées sur les ports étrangers (Barcelone, Gênes ou ceux de la mer du Nord) avec desn surcoûts importants, mais aussi un allongement des transports par fer ou par route. De nombreuses entreprises, en particulier PMI ou ETI, risquent de faire face à une perte de confiance de leurs clients européens ou mondiaux.

 

Ce blocage fragilise un secteur de la chimie qui se remettait de la crise. Beaucoup d’unités industrielles ont d’ailleurs connu, début 2010, des défaillances techniques après des arrêts prolongés ou des mois de fonctionnement à bas régime. Pour l’Union des Industries Chimiques, la grève “vient directement affecter l’attractivité du territoire « France » et les positions commerciales des industriels opérant sur le territoire, ce qui n’est bien évidemment pas sans conséquence sur les investissements et l’emploi dans notre pays”

Le constat de l’Union des Industries Chimiques confirme la fragilisation de l’arrière pays du port de Marseille, que représentela vallée du Rhône. A défaut d’un fonctionnement efficace du port de Marseille, de nombreuses marchandises partant de Rhône-Alpes ou destinées à Rhône-Alpes doivent transiter par des ports beaucoup plus lointains, en particulier les ports d’Anvers et de Rotterdam, avec les coûts, mais aussi les effets environnementaux ( énergie, émission des gaz à effet de serre et autres polluants, congestion, etc).

michel.deprost@enviscope.com

 

 

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