Cette coopération a pour objectif de permettre au gouvernement français de prendre dès 2017 les décisions concernant la construction de ce
démonstrateur. L’accord fait suite à la loi du 28 juin 2006 sur la gestion durable des matières et des déchets nucléaires, au programme d’investissements d’avenir. Il suit la convention État-CEA du 9 septembre 2010 qui confie à ce dernier la responsabilité de la conception du
prototype. Il s’agit du premier partenariat industriel mis en place autour de ce projet.
AREVA aura la responsabilité de la conception de la chaudière, des auxiliaires nucléaires et du contrôle-commande. Le CEA assurera le pilotage d’ensemble des études, réalisera la conception du coeur du réacteur et de son combustible. D’autres partenariats sont en cours de finalisation concernant les autres lots d’ingénierie nécessaires, comme le génie-civil ou la turbine. Plus de 250 personnes travailleront à la fin 2010 sur ce projet, pour atteindre plus de 350 personnes d’ici à la fin 2012.
L’objectif est de mettre au point un réacteur qui servira de démonstrateur des choix de conception innovants permettant à la filière des réacteurs à neutrons rapides d’atteindre les critères de la 4ème génération. Le réacteur devra permettre un recyclage accru des matières nucléaires. Le prototype devra permettre une “démonstration de sûreté robuste”, positionnant ASTRID au même niveau de sûreté que les EPR. Astrid devra atteindre un niveau de disponibilité et de fiabilité élevées pour les exploitants. Il devra permettre le respect des exigences de résistance à la prolifération.