Après les mises en garde de la Cour des Comptes, le Comité pour la Transalpine est confiant dans la parole du Premier ministre et du gouvernement.
Le Comité pour la Transalpine réagit aussi aux critiques de la Cour des Comptes sur les financements hypothétiques selon cette dernière du tunnel de base de la section internationale. “ S’agissant du Lyon-Turin, il est essentiel de rappeler qu’il s’agit d’une liaison internationale qui relève non seulement de la politique européenne des Transports mais aussi d’un engagement international entre la France et l’Italie ; la France s’est engagée vis-vis de l’Europe, co financeur du projet à hauteur de 40%; elle s’est aussi engagée vis-vis de l’Italie, et nul n’imagine aujourd’hui après les deux derniers Sommets franco-italiens (à Paris le 24 février 2015 et à Venise le 8 mars 2016) au cours desquels les gouvernements français et italiens ont donné une impulsion décisive au Lyon-Turin que cet engagement ne puisse être honoré.”
Le rapport remis à sa demande au Premier ministre en juillet 2015 par les Parlementaires Michel Destot et Michel Bouvard sur le financement du Lyon-Turin a préconisé le recours à l’eurovignette alpine. Et lors de la visite du chantier qu’il a effectué le 21 juillet dernier en Savoie le Premier ministre a indiqué que le Lyon-Turin serait financé pour partie non par l’AFITF mais par le Fonds de Développement de la Politique Intermodale des Transports dans le Massif Alpin (FDPITMA). Des décisions seront également prises à l’occasion du vote de la loi de finances 2017.
