Pour parler sérieusement des systèmes ferroviaires, il convint de prendre en compte la densité de population de chaque pays.
Les critiques pleuvent sur la SNCF depuis longtemps, avec parfois d’excellentes raisons, mais l’entreprise, Etat dans l’Etat, ne fait que refléter l’approche qui est celle d’un Etat centralisé et parisien, qui a déménagé depuis plusieurs siècles le territoire.
A l’occasion de ces critiques qui ont aussi leurs limites, plusieurs pays sont montrés en exemple, comme l’Allemagne, comme la Suisse, la Belgique. Or, un paramètre essentiel n’est jamais avancé, la densité au kilomètre carré de la population. Un autre critère est à prendre en compte, les différences locales de densité.
Pour rappel, la France, a une densité de 135 habitants au kilomètre carré. Dans la partie basse et plate de l’Europe occidentale, avec de grandes plaines, les Pays Bas une densité de 488, la Belgique de 430, l’Allemagne de 236.
Les critiques pleuvent sur la SNCF depuis longtemps, avec parfois d’excellentes raisons, mais l’entreprise, Etat dans l’Etat, ne fait que refléter une approche du ferroviaire qui est celle d’un Etat centralisé et parisien, qui a déménagé depuis plusieurs siècles le territoire.
A l’occasion de ces critiques qui ont aussi leurs limites, plusieurs pays sont montrés en exemple, comme l’Allemagne comme la Suisse, à Belgique. Or, un paramètre essentiel n’est jamais avancé, la densité au kilomètre carré de la population. Un autre critère est à prendre en compte, la différence de densité.
Pour rappel, la France, a une densité de 135 habitants au kilomètre carré. Dans la partie basse et plate de l’Europe occidentale, avec de grandes plaines, les Pays Bas une densité de 488, la Belgique de 430, l’Allemagne 236. L’insulaire Royaume Uni a une densité 334. .
La densité est en effet conditionnée localement, par le relief. La montagneuse Italie a une densité 162 : pour ce pays, les populations se trouvent dans d’étroite plaine au pied des montagnes, dans les côtes et dans les vallées, en Suisse , 265 habitants au kilomètres carré, on se concentre dans les vallées et autour des lacs.
C’est la densité effective sur le territoire qui compte. Il est évident qu’une densité également répartie sur un territoire, est plus difficile à satisfaire en terme de transport qu’une population concentrée. En Norvège, des larges régions sont quasiment désertique sans que le train y manque.
Le problème pour la France, c’est bien qu’y existent des zones très fortement peuplées, créées par la géographie physique, région parisienne, axe Rhône-Saône, Nord. Mais la France compte aussi des régions peu peuplées, comme le Massif central.
Or l’organisation de la Nation, de l’Etat, accentue ou tempère ce qu’impose la géographie physique. L’aménagement du territoire, creuse ou atténue les écarts d’activités, les écarts de densité. Or la France n’a cessé de concentrer le pouvoir, les lieux de décisions, les activités financières, les populations en région parisienne.
Le réseau ferré a été dessiné il y a bientôt deux siècles en étoile depuis Paris. Et il a été dans les années soixante-dix, redessiné en étoile toujours depuis Paris, avec une sorte de consensus national, avec un réseau TGV conçu se substituer au réseau tracé au siècle précédent. Jusqu’à la caricature : gares dans les betteraves, absence de connexions, passage obligatoire par la région parisienne pour aller de Strasbourg à Toulouse, ou de Marseille à Nantes…
L’aménagement du territoire consiste à prendre en compte les contraintes physiques , mais aussi les ressources naturelles renouvelables pour organiser, dessiner des bio-régions, riches d’énergies, de ressources alimentaires, de biodiversité. Ce sont ces régions qui doivent être développées dans le cadre d’une stratégie de réduction du changement climatique.
C’est dans ces régions, l’Aubrac, les Cévennes, le Jura, les vallées alpines, qu’il faut revigorer en les aidant, les communautés d’agglomération, des communautés de communes. Le train est alors un outil de développement qui crée le marché qui lui apporte voyageurs, fret, et ressources financières.