Bernard Gaud, Président du MEDEF Rhône-Alpes et Pierre Streiff, Président du MEDEF Isère, sont “consternés par ce retrait inadmissible du protocole d’intention de financement” de la liais Lyon-Turin. ” Il s’agit d’une décision dogmatique destructrice pour la croissance et l’emploi de nos territoires »
Sur le plan économique, la ligne ferroviaire Lyon-Turin, comme dans le passé le tunnel sous la Manche, est stratégique et place ainsi la région Auvergne Rhône-Alpes au cœur de l’Europe dans l’axe Lisbonne/Kiev. En effet, « il est utile de rappeler que ce projet est un formidable vecteur de croissance et d’emploi : il concerne annuellement près de 200 millions d’euros d’échanges commerciaux dont un tiers entre la France et l’Italie et jusqu’à 25 millions de voyageurs ; il représente également 8.000 emplois directs auxquels s’ajoutent les emplois créés indirectement ». Sur le plan écologique, la position prise lundi soir par le conseil municipal de la Ville de Grenoble, va à l’encontre des progrès environnementaux nécessaires. La complémentarité rail/route proposée par le Lyon-Turin permet de réduire notablement la pollution ainsi que la production de CO2. En effet, ce nouvel axe diminuera significativement les émissions de CO2 qui sont évaluées à près d’un million de tonnes dans la vallée des Alpes.