Le Parlement européen a rejeté ce jeudi une proposition de la Commission européenne sur l’étiquetage de la viande de porc et de volaille. Cette proposition visait à indiquer, sur l’étiquette d’une viande, les pays d’élevage et d’abattage de celle-ci. En outre, l’étiquette aurait indiqué qu’un porc a été éélevé dans un État membre de l’UE après seulement quatre mois sur place, et uniquement après un mois pour la volaille.
Le rejet était lié au fait que la proposition n’incluait pas l’étiquetage obligatoire du lieu de naissance de l’animal, malgré des demandes répétées de la part des députés. En effet, pour ne pas induire les consommateurs en erreur, les parlementairent souhaitent que les règles d’étiquetage sur l’origine de la viande porcine, ovine, caprine et de volaille, que celle-ci soit fraîche, réfrigérée ou congelée, soient basées sur le modèle plus strict, et déjà en vigueur, de la viande bovine. En effet, les étiquettes indiquent le lieu de naissance, d’élevage, et d’abattage des viandes.
De fait, les députés souhaitent une version révisée du règlement, dans laquelle leurs demandes seraient incluses. Ils demandent également à la Commission de supprimer du règlement d’exécution toute dérogation pour les viandes hachées et les chutes de parage. Les députés ont souligné que l’origine de la viande restait un sujet préoccupant pour les consommateurs, comme l’ont attesté les récents scandales alimentaires, dont celui de la viande de cheval utilisée frauduleusement à la place de viande bovine.