En amont de la COP26, les directeurs des grands centres de recherche européens et américains rappellent l’engagement de la recherche fondamentale pour des solutions à la crise climatique. Parmi les institutions engagées, le Synchrotron européen et l’Institut Laue Langevin, à Grenoble.
Les dirigeants des grands laboratoires scientifiques européens et américains réunis par visioconférence en amont de la COP26 de Glasgow ont exprimé l’engagement des scientifiques à trouver des solutions au changement climatique. La rencontre a réuni Eiroforum, qui regroupe les huit plus grandes organisations intergouvernementales de recherche scientifique d’Europe(1) et NLDC qui regroupe les directeurs des dix-sept plus grands laboratoires affiliés au Département de l’Énergie des États-Unis (Departement of Energy)(2).
Les directeurs de ces institutions scientifiques partagent les mêmes valeurs et sont convaincus que la science est plus performante quand elle est basée sur la collaboration internationale. Les directeurs d’Eiroforum et du NLDC ont signé une déclaration commune pour affirmer « leur engagement commun à mobiliser la science au service d’une société durable et résiliente et au service de l’économie mondiale », et affirmé leur intention d’intensifier « leur collaboration scientifique sur l’énergie neutre en carbone et le changement climatique. »
Ils entendent partager « les meilleures pratiques pour améliorer la durabilité et l’empreinte carbone des grandes installations scientifiques d’Europe et des États-Unis » et « partager les connaissances avec le grand public sur les énergies propres et le changement climatique. »
Agir ensemble pour faire face à la crise climatique
« Nous devons agir ensemble pour faire face à la crise climatique complexe et urgente que nous connaissons déjà dans le monde, mais aussi pour réduire l’empreinte carbone de nos activités de recherche. » Les directeurs ont rappelé que « tout au long de l’histoire, la recherche fondamentale a été une source d’avancées scientifiques majeures, conduisant à des changements de paradigme qui ont eu un impact profond sur nos vies. La pandémie de la Covid-19 a propulsé la science sur le devant de la scène. L’excellence des connaissances scientifiques, la mobilisation scientifique mondiale exceptionnelle et les collaborations internationales ont permis le développement accéléré de vaccins, réponse essentielle à la pandémie. Sur une question aussi complexe et globale que le changement climatique, la science a aussi un rôle clé à jouer, et en particulier dans les grandes installations scientifiques internationales ou big science, où nous repoussons constamment les frontières de la connaissance et de la technologie au plus haut niveau d’excellence et d’inventivité. »
- Cern, EMBL, Esa, Eso, ESRF Synchrotron , Eurofusion, XFEL européen et Institut Laue Langevin
- Ames, Argonne, Brookhaven, Fermi, Idaho, Jefferson, Los Alamos, Lawrence Berkeley, Lawrence Livermore, NETL, NREL, Oak Ridge, Pacific Northwest, PPPL, Slac, Sandia et Savannah River