OSMIA réunit des fonds pour développer l’activité d’abeilles pollinisatrices

Osmia lance une troisième levée de fonds en crowdequity pour accroître son parc d’abeilles pollinisatrices en France

Osmia, start-up spécialisée dans la pollinisation. Créée en 2014 par Thibaut Dancette, un passionné d’entomologie et ancien apiculteur, et Franck Mariambourg, cadre dans l’agroalimentaire, élève des abeilles destinées à polliniser des parcelles  agricoles .

L’entreprise a lancé en avril une campagne de financement participatif sur So Wefund« Notre notoriété commence à exploser positivement. La campagne va permettre de la visibilité et peut-être d’à nouveau lever 500.000 euros supplémentaires », espère Franck Mariambourg. Le chiffre d’affaires de la start-up atteignait 250.000 euros en 2017 avec environ un millier d’hectares couverts par ses abeilles.

En 2014, une première levée de fonds avait réuni autour de la table le fonds Demeter, le fonds de capital-risque Aquiti Gestion et Expanso Capital, filiale de la Caisse d’Epargne Aquitaine 500.000 euros. Une levée de fonds de 1 million d’euros juillet 2017

La pollinisation. Etape essentielle à la formation des fruits permise par plusieurs espèces d’insectes dont la plus connue  l’abeille. Osmia s’est positionné sur une espèce particulière les osmies dont la morphologie avec une brosse centrale et une pilosité très différente, garantit un transport du  pollen plus efficace. Et plus le pollen est viable, plus le rendement de l’arbre et la qualité du fruit seront meilleurs. « En moyenne, sur nos hectares de pommes, on est passé de 6 à 7,2 pépins formés. Les osmies ne produisent pas de miel et ne piquent pas, contrairement à apîs mellifera. Les osmies permet de traiter des surfaces avec un rayon d’action allant de 50 à 100 mètres en restant sur la parcelle ciblée.

Osmia n’est encore implantée dans le sud-ouest de la France, dans le Lot-et-Garonne, et dans le Sud-Est, près de Valence et Cavaillon. Osmia apporte toute l’infrastructure sur lieu de pollinisation, avec une offre clefs en main allant de 250 à 1.000 euros par hectare. « Quand on signe un contrat avec un agriculteur, entre novembre et janvier, on va installer sur ses parcelles des abris et des nichoirs », explique Franck Mariambourg. La start-up a mis au point un système permettant de sortir les insectes des cocons à tout moment en augmentant la température. Les cocons réagissent en s’ouvrant et libèrent les osmies. La pollinisation peut alors démarrer juste avant le début de la fleuraison.

A la fin de chaque intervention sur une parcelle où Osmia a installé ses nichoirs, le personnel vient récupérer les cocons des larves nées pendant la période de pollinisation. La durée de vie d’une osmie va de six à huit semaines« On va extraire les cocons, les nettoyer, les trier entre espèces, on va les dispatcher entre mâles et femelles. Puis on va les mettre au froid », détaille Franck Mariambourg. Après chaque cycle, les femelles donnent naissance à un nombre de larves supérieur au nombre d’abeilles initialement implantées sur la parcelle. La start-up espère ainsi multiplier son cheptel par 700 en six ans.

Pour se développer, la jeune pousse bénéficie des infrastructures de l’Agropole d’Estillac, près d’Agen. très focalisé sur la poire, la pomme, l’abricot, la cerise et le coing » Les possibilités sont nombreuses : le colza, le kiwi ou encore le tournesol sont des cibles envisagées par la start-up pour le futur qui va s’implanter d’ici à la fin de l’année en Italie.

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