Un ensemble de partis écologistes , certains étant aussi régionalistes présente une liste en faveur de l’écologie positive lors des élections européennes . Cette initiative présentée récemment, part d’un constat. L’écologie n’est plus perçue comme une perspective positive et recule dans l’opinion.
« Il y a aujourd’hui en France, mais pas seulement en France un phénomène de rejet de l’écologie. L’écologie est perçue de plus en plus négativement. C’est ce qui est apparait avec l’opposition qu’a parfois montrée la mobilisation des agriculteurs. Nous voulons faire une offre différente, celle d’une écologie porteuse d’espoir. Il y a un message politique à porter, » a expliqué en substance Yann Werhling, président du parti Ecologie Positive, vice-président de la Région Ile de France, lors d’une conférence de presse, à laquelle ont participé les représentants de plusieurs partis se réclamant de l’écologie et du régionalisme.
Les partis de l’Ecologie positive présenteront des candidats lors des élections européennes du 9 juin. Ils en sont certains, ils auront assez de candidats assurés qu’ils sont que malgré les difficultés, les actions en faveur de l’écologie avancent.
Ces partis mettent avant leur pragmatisme. Ils ne sont ainsi pas opposés au nucléaire qu’ils considèrent comme nécessaire à la lutte contre le changement climatique, mais ils considèrent qu’il faut pousser très fortement au développement des énergies renouvelables.
Résolument européens
Les partis veulent aussi donner un nouveau souffle à la construction européenne grâce à un fonctionnement plus fédéral optant résolument et enfin pour une Constitution européenne. Cette Europe doit faciliter les coopérations entre régions et métropoles européennes, et par là-même en France redonner confiance aux territoires et initiatives locales en renforçant la décentralisation.
Pour réussir, la transition écologique aura besoin de trois piliers démocratiques : l’échelon local, l’échelon européen, et l’implication des citoyens européens. Les partis de l’écologie positive sont résolument européens. Ils sont aussi très franchement en faveur de l’Ukraine, de la mise en place d’une défense européenne.
Pour une décentralisation très forte
Corinne Lepage, ancienne ministre de l’environnement, président de Cap 21.insiste elle sur la nécessité d’accentuer la lutte contre la corruption dans les domaines les plus variés . Il faut lutter pour la sécurité, notamment informatique, pour lutte contre les manipulations, contre les actions de déstabilisation.
Sur le plan du fonctionnement de la République, les partis de l’Ecologie positive, veulent une décentralisation forte des fonctions non régaliennes, pour des décisions qui tiennent compte de la variétés des conditions locales, . Jean Louis Davezac, du Gers, président de Pays Unis, qui regroupe neuf partis régionaliste rappelle que » les conditions en Nouvelle Aquitaine n’ont rien à voir avec celles du Nord de la France » . Il est aussi nécessaire de développer la participation citoyenne comme l’explique un élu à Strasbourg, où a été mis en place un sommet citoyens.
Enfin, les partis de l’Ecologie positive veulent » promouvoir, sans ambiguïté, les valeurs de la République et la laïcité, au sein d’une Europe qui défend ses valeurs de Paix, de Prospérité et de Démocratie. Nous voulons lutter contre la corruption et contre l’ensemble des réseaux mafieux qui gangrènent la société et sèment la violence. Nous voulons promouvoir et moderniser les principes de la démocratie libérale et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, mis à mal par les régimes autoritaires et les groupes armés sanguinaires.
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