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Lyon-Turin: les collectivités mécontentes des demandes de l’Etat à l’Europe

L’Etat français demandera 8,5 millions d’euros à l’Europe pour le financement d’études pour la construction de la partie française de la liaison ferroviaire Lyon-Turin. François Fillon l’a annoncé lundi aux représentants des collectivités rhônalpines engagées finnacièrement dans le projet de liaison.


La réunion tenue à Matignon suivait une demande des collectivités inquiètes de la demande de l’Etat à l’Europe, très en retrait par rapport à des espoirs formés lors de la signature en mars 2007 d’un protocole Etat-collectivités sur le financement de la partie française de la liaison.


Lyon-Turin, ce sont en effet trois parties: la partie italienne ( 3 milliards d’euros), la partie internationale ( 8 milliards) et la partie français ( 6 milliards), en fait un ensemble de voies destinées à rabattre le trafic vers le futur tunnel de base, depuis plusieurs agglomérations de Rhône-Alpes. La partie française, est donc aussi un système destiné à améliorer les transports en Rhône-Alpes. C’est pourquoi les collectivités, en particulier la Région ( près de 700 millions d’euros) s’engagent financièrement.


En mars, les collectivités et l’Etat s’étaient entendu sur un financement à hauteur de 20% par l’Europe. Il fallait pour cela que l’Etat français présente la partie française de Lyon-Turin comme un projet prioritaire d’intérêt communautaire. Il fallait présenter cette demande au titre des financements pluriannuels avant le 18 juillet. Cela n’a pas été fait.


Le gouvernement a préféré présenter le projet au titre des financements annuels, qui devront être renouvelés chaque année.


Pour Bernard Soulage, vice-président de Rhône-Alpes chargé des transports, la décision de l’Etat obère sérieusement l’avancée du projet, car les financements annuels sont très incertains. Il entend demander à l’Etat de se substituer à l’Etat.


Pour Gérard Collomb, président du GRand Lyon ( engagé à hauteur de 52 millions) le gouvernement renie un engagement pris par le gouvernement précédent. Pour Dominique Perben, le financement annuel n’est pas un problème dans la mesure où les besoins de financements ne sont pas encore, selon lui, tels qu’ils demandent une mobilisation sensiblement supérieure. Mais il reconnait qu’il faudra être attentifs sur l’avancement du projet pour préparer le futur point financier avec l’Europe en 2010



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