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Liaison Lyon-Turin: déblocages en Italie

 

Le projet Lyon Turin avance. Enfin. Car la Commission européenne s’impatientait légitimement à la fin du premier semestre. L’avenant au traité franco-italien de 2000 n’était pas encore signé contrairement aux engagements pris par Paris et par Rome. La Commission a envoyé un ultimatum de principe rappelant qu’elle s’apprête à publier à l’automne son livre blanc sur les grandes infrastructures de transport européennes. Annoncer un projet perdu dans le brouillard n’aurait pas été du goût de Bruxelles.

Heureusement, rappelle Jean Luc Guyot, délégué du Comité pour la Transalpine, plusieurs point ont été débloqués. Le premier déblocage est celui du chantier préparatoire aux travaux du tunnel de base du côté italien. Après plusieurs confrontations entre la police et des manifestants, le chantier de la descenderie a été installé dans la vallée de Suse et le tunnelier devrait arriver dans quelques semaines. Les oppositions locales, fortes il y a une dizaine d’années, se sont affaiblies. Des opposants acharnés, parmi lesquels des élus locaux, ont accepté les modifications de tracé. Deux communes touchées par les voies d’accès ont reconduit leurs maires aujourd’hui favorables à la liaison Lyon Turin. Suse doit par exemple accueillir une gare internationale.

Approbation gouvernementale en Italie

Le Comité Interministériel pour les Programmes économiques a approuvé au niveau du gouvernement italien, le 3 août, les tracés qui doivent ouvrir la voie à l’équivalent d’une enquête publique. Ce feu vert de Rome ouvre la voie à l’étape intergouvernementale.

Les experts des deux gouvernements doivent d’ici à septembre préparer plusieurs décisions. Ils doivent préparer la création d’une structure qui sera l’opérateur des travaux et gestionnaire du futur tunnel de base de 57 kilomètres. Cet opérateur pourrait aussi avoir en charge la gestion de l’actuel tunnel du Mont Cenis dont la gestion par les deux opérateurs français et italien n’est pas des plus pratiques. Ils devraient aussi préparer la prise en charge financière de l’ouvrage dont le financement a déjà été couvert à hauteur de 1,5 milliard sur un total d’environ 10 milliards d’euros (800 millions par l’Europe, 700 par les deux pays). Il reste à financer environ 8,5 milliards d’euros. L’Europe pourrait apporter encore 2,5 milliards (pour contribuer à un quart du projet global de 10 milliards) et chaque pays en gros 3 milliards d’euros.

michel.deprost@enviscope.com

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