Selon l’ASPAS, un chasseur qui participait à une battue au sanglier sur le territoire de la commune d’Esparron, dans les Hautes Alpes a tiré sur une louve. Le chasseur a été pris sur le fait par des gardes de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. Le secteur est un secteur de colonisation récente par le loup. La confusion avec une autre espèce gibier est improbable, explique l’association selon laquelle le chasseur affirme simplement « avoir été surpris par l’arrivée du loup ». Le chasseur risque 6 mois d’emprisonnement et 9 000 euros d’amende.
L’ASPAS rappelle que le loup est au même titre que le lynx ou l’ours, protégé par la loi. L’association rappelle aussi qu’en février 2009, une louve gestante avait été « délibérément abattue par un chasseur en Haute-Savoie, mettant en péril l’avenir de la meute entière ». L’ASPAS a déposé une plainte devant le Tribunal Correctionnel de Gap pour destruction d’espèce animale non domestique, et espèce protégée, (violation de L.411-1 et de l’arrêté du 23/04/07 fixant la liste des espèces protégées. L’association FERUS a aussi annoncé son intention de déposer plainte.
Brice Lalonde : la COP26 à Glasgow a quand même permis d’avancer
Pour Brice Lalonde, président de l'association Équilibre des Énergies la COP26 sur le climat de Glasgow a permis de faire avancer plusieurs dossiers, sur la forêt, l'aide aux pays en voie de développement, la sortie des énergies fossiles. Mais à...