L’université catholique de Lyon accentue l’ouverture sur son environnement socio -économique et sur les territoires ainsi que son effort de recherche, en croisant les disciplines, pour mener, entre autres, une réflexion sur l’écologie intégrale.
À la « confluence des Sciences et des Humanités ». L’expression sert de devise en cette rentrée à l’université catholique de Lyon (Ucly, 8009 étudiants, 3000 auditeurs, 150 enseignants chercheurs). Depuis son implantation en 2015 sur le site Saint Paul, exemple magnifique de recyclage d’une prison en lieu de savoir, l’université a accéléré sa métamorphose. Elle est devenue davantage « une université connectée à la modernité et aux enjeux décisif du monde contemporain ».
Les sciences de la vie
Du côté des sciences de la vie, l’Ucly propose des formations pour techniciens de laboratoires, celles de l’Esquese, (École supérieure de qualité, sécurité, santé -environnement et l’École supérieure de biologie, biochimie et biotechnologies). Les formations en sciences humaines et sociales sont plus nombreuses.
À la croisée des sciences de la vie, des sciences humaines et des disciplines comme la théologie, l’unité de recherche « Confluence Sciences et humanités », créée en 2020, a été reconnue par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Elle compte 140 enseignants chercheurs et 60 doctorants.
Dirigée par Valérie Aubourg, par ailleurs vice-rectrice en charge de la recherche, elle associe les sciences de la vie et de l’environnement avec les sciences humaines et sociales. Les chercheurs des deux courants de disciplines travaillent sur l’éthique, l’interculturel, l’écologie, la vulnérabilité.
Le mot confluence désigne non seulement l’implantation de l’Ucly dans la Presque-Île de Lyon mais aussi les confluences avec des partenaires en France et dans le monde. Confluence encore, de la recherche, non pas fermée sur elle-même, mais comme réponse à des interrogations de la société. L’unité réunit huit pôles de travaux, de la théologie, de la philosophie et des sciences religieuses aux « entreprises et organisations durables », en passant par le développement, l’écologie et l’éthique.