Ségolène Royal a annoncé, explique un communiqué du Ministère de l’Ecologie ” cinq mesures contre le bruit”. Rien d’extraordinaire, et en particulier rien de réglementaire, donc rien de contraignant. Cela pourrait presque relever du bavardage dont parlent de nombreux commentateurs à propos de plusieurs annonces du gouvernement.
L’écotaxe ou la taxe transit était un outil pour réduire le trafic routier, générateur de pollutions mais aussi de nuisances sonores dans les villes. C’est à la source qu’il faut s’attaquer en déployant une vraie politique de report modal. Evidemment l’Etat doit dire son mot pour ce nouveau modèle.
Comme il doit donner le cadre en matière de vitesse sur les autoroutes. La limitation de vitesse , qui ne couterait rien, irait dans le bon sens.
Mais évidemment ce n’est pas à l’Etat de lutter seul contre le bruit, nuisance par essence locale. C’est aux maires qu’il revient de lutter contre ce fléau à l’origine de graves troubles de santé.
En menant des actions contre la vitesse excessive , en particulier celle des deux roues dont on se demande si il leur arrive d’être contrôlés. Cela ne doit évidemment pas relever de la Police nationale qui a d’autres chats à fouetter. C’est bien aux maires, avec leur compétence en matière de police et de réglementation de la vitesse, d’agir. C’est aux polices municipales d’agir et de ne pas se contenter de poser des procès verbaux sur les pare brise.
La réglementation contre le bruit n’est pas connue. Elle n’est pas appliquée.
Il faut enfin lutter contre la pollution sonore que représente la musique diffusée partout à tout moment, dans les galeries commerciales, dans les magasins, et maintenant dans les cafés et restaurants. Ce n’est évidemment pas par hasard. La musique est alors conçue et diffusée pour créer une ambiance propice à la consommation.
Réduire la musique adoucirait sans doute les moeurs et permettrait sûrement de mieux consommer…