Le paysage universitaire régional se décloisonne rapidement. Le premier janvier les deux Ecoles Normales Supérieures de Lyon ( Sciences et Lettres et Sciences Humaines) ont fusionné pour devenir l’ENS Lyon. Ce vendredi, les présidents de Lyon 2, Lyon 3 et Saint-Etienne ont annoncé à Lyon une démarche visant à coordonner leurs fonctionnement.
Les trois universités entretiennent déjà des liens au sein du Pole de recherche et d’Enseignement Supérieur de Lyon (PRES). Elles travaillent ensemble aussi au sein des écoles doctorales, qui forment les docteur ( titre délivré après théoriquement 8 années d’études post bac, avec réalisation d’une thèse de recherche).
Khaled Bouadhallah, pour l’Université Jean Monnet, Hugues Fulchiron pour Lyon 3 et André Tiran, pour Lyon 2 ont annoncé des coopérations plus étroites au niveau des formations et de la recherche. Dans les quinze prochains jours, des collégium seront mis en place par secteurs de discipline. Les rapports d’évaluation de l’agence nationale d’évaluation, pour l’enseignement et pour la recherche seront étudiés. Ces données permmettront de mieux imaginer les pistes de coopération.
L’objectif est de mieux utiliser et de renforcer les moyens, de renforcer la lisibilité, c’est à dire la manière dont les enseignements et recherches des universités sont connus. Les équipes d’enseignement pourront être renforcées. Dans le domaine de l’économie, les universités pourraient figurer au deuxième rang en France.
Les centres universitaires de Roanne, Bourg en Bresse pourraient sortir renforcés de cette intiative.