Vous avez sans doute appris que j’ai publiquement retiré mon soutien au projet Lyon Turin au cours du mois de février dernier (texte complet sur mon blog : www.dominique-dord.fr).
J’ai pris cette décision après avoir longuement étudié les chiffres et les informations publiés par la Cour des Comptes, au mois d’août dernier, qui recoupaient les éléments que les opposants m’avaient adressés.
Point par point j’ai repris l’argumentation que l’on m’avait communiquée pendant vingt ans, et qui, sur les bases et sur la foi de ces éléments, m’avaient fait soutenir sans état d’âme le projet Lyon Turin marchandises :
. la pente de la ligne existante, . sa dangerosité,
. l’augmentation du trafic, . l’absolue nécessité de le reporter sur le rail,
. la capacité de la ligne existante, . l’emploi à la clé de ce grand projet,
. le développement et le désenclavement de nos régions, . les transports du quotidien,
. le financement européen…
Après avoir pris le temps de la réflexion, je ne pouvais plus en conscience continuer à apporter mon soutien à ce projet.
Celui-ci n’ayant pas de frontière partisane, il ne s’agit pas d’une stratégie politique, mais simplement de ce qui m’est apparu comme la seule position possible, au vu des éléments incontestables de ce dossier.
Je rejoins donc les conclusions de la Cour des Comptes, mais également celles de la Direction Générale du Trésor, de l’Inspection Générale des Finances, du Conseil Général des Ponts et Chaussées, pour considérer que la situation de notre pays ne nous permet pas de lancer un projet comme celui-ci.
Cette prise de position ne va pas de soi ; certains l’ont caricaturée et critiquée. Je vous propose de m’en expliquer lors d’une rencontre au cours de laquelle je pourrai vous la présenter, accompagnée des pièces qui l’ont déterminée et répondre à toutes vos questions.
grande réunion publique : le vendredi 19 avril 2013 à partir de 19 h 30 à la Salle Saint-Jean (254 avenue Saint-Exupéry à La Motte Servolex)