Alors que la Commission européenne a fixé le cap de la neutralité carbone pour l’Europe, la coordinatrice du Corridor ferroviaire méditerranéen Iveta Radicova, presse la France et l’Italie de s’engager pour la liaison Lyon-Turin.
La Conférence Intergouvernementale (CIG) sur le Lyon-Turin s’est réunie à Turin le 11 décembre. L’Union Européenne, principal financeur de la liaison, du tunnel et en partie de ses accès des deux côtés de la frontière, était représentée par la Slovène Iveta Radicova, Coordinatrice du Corridor Méditerranéen à la Commission européenne. En juin dernier, lors de l’Assemblée générale du Comité pour la Transalpine à Lyon, Iveta Radicova avait publiquement fait connaitre la disponibilité de l’Union pour augmenter considérablement sa participation financière dans le projet
Pour l’Union Européenne, « rien n’a changé, le Lyon-Turin reste une priorité » a-t-elle déclaré en exhortant la France et l’Italie à passer à la vitesse supérieure, aussi bien pour le tunnel international que pour les voies d’accès. « Nous devons nous mettre au travail et accélérer. Nous voulons que tout soit prêt pour 2030, nous en avons besoin. »
La décarbonation massive des modes de transport passe par le développement du rail pour les voyageurs et les marchandises. Cette décarbonation figure au premier rang des grandes ambitions de la nouvelle Commission. « C’est notre responsabilité de traiter la dette écologique que nous avons créée (…) Nous devons reporter le transport de marchandises sur le rail. C’est pour cela que le Lyon-Turin est essentiel », a insisté Mme Radicova.