La partie centrale de la futur liaison Lyon-Turin, est constituée par un tunnel de base international qui permettra de franchir la partie centrale des Alpes dans les parties les plus élevées du massif. Son rôle est d’éviter aux convois de s’élever trop en consommant beaucoup d’énergie. Le tunnel de base réalisé à faible altitude, à grande profondeur par rapport à la surface, est un travail techniquement difficile et long. Il suppose un chantier attaqué sur plusieurs points, et une reconnaissance des terrains. C’est la fonction des descenderies dont les travaux ont été lancés il y a quatre ans.
Du côté français, le chantier du tunnel de base a été préparé par le creusement de trois descenderies, des tunnels qui descendent en plan incliné jusqu’au niveau du futur tunnel de base pour permettre un front de taille. Les travaux des descenderies ont été achevés cet été. Ils ont permis de mieux connaitre les terrains, surtout les couches difficiles dans lesquelles le futur tunnel sera creusé. La connaissance de ces difficultés permet d’affiner le coût des travaux du tunnel international, qui a été ajusté l’été dernier.
Du côté italien, la partie internationale est plus courte que la partie française (les Alpes finissent d’une manière plus abrupte sur la plaine du Po). Mais le tracé ayant été modifié, l’unique descenderie prévue n’a pas été réalisée.