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Lyon- Turin: les opposants tenus à l’écart

La tenue du sommet franco-italien à Lyon le lundi 3 décembre, a été l’occasion d’un déploiement important de forces de police et de gendarmerie. Le quartier de la Préfecture a été largement bouclé dans un périmètres de plusieurs centaines de mètres. Des barrières ont été installées pour fermer les rues donnant accès à la Préfecture, ou passant  le long du bâtiment.

Les transports en commun ont été arrêtés de 8 heures à 18 heures: bus suspendus, lignes de tramways coupées. Pour de nombreux Lyonnais, le sommet franco-italien s’est traduit par des perturbations, des changements d’habitude, du temps et de la fatigue suppplémentaires. ” Le Lyon-Turin? c’est ce qui m’a fait perdre une heure” explique une universitaire du campus de la Doua qui n’en n’a pas plus appris sur le sommet, ni sur la liaison transalpine.

Le Gouvernement a voulu en prenant les devants, éviter l’escalade d’une mobilisation qui a grandi, après la fin de l’enquête publique, sans être forcément considérable, ces derniers mois et surtout ces dernières semaines. Une manifestation à Lyon, près de la rencontre des chefs d’exécutifs, aurait donné un écho médiatique à un dossier perç comme technique par le  public.

Largement à l’écart

Les opposants ont été lundi, tenus largement à l’écart. Ils n’ont pu se retrouver que devant la gare des Brotteaux où la station de métro avait été elle-même fermée. La gestion des manifestants a déplacé le débat du domaine technique au domaine de la liberté de mouvement.

Samedi 1er décembre, 15 opposants italiens venus pour participer à l’avant sommet organisé par la Coordination des opposants au Lyon Turin, ont été arrêtés par la police française sans que la nature de la procédure judiciaire appliquée ne soit définie.” explique un comuniqué  du Collectif anti LGV Lyon-Turin.

Lundi 3, ” pour parer à une nouvelle intimidation à l’encontre des passagers de douze autobus souhaitant se rendre au rassemblement organisé place des Brotteaux à Lyon, des élus ont dû être présents au Fréjus dès 7 heures le matin. Une nouvelle fois des contrôles ont été opérés par la police et les autobus ont été bloqués, pour empêcher les opposants italiens de participer au rassemblement autorisé par la préfecture.
Les autobus , selon les opposants, ne sont arrivés à Lyon qu’à 15 heures ” après de nombreuses interventions de la police
pour les stopper tout au long du trajet.

Les opposants présents place des Brotteaux, qui devaient être reçus lors du sommet ont décidé de ne pas participer à cette ” parodie démocratique en refusant de se rendre en délégation au sommet présidentiel.” Les opposants rappellent qu’ils ont demandé, sans succès, des entrevues avec les différents ministères en leur adressant les éléments et les conclusions  “qui sont les mêmes que celles de la Cour des Comptes. Les Lobbyistes étant reçus, eux, dans tous les ministères.” 

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