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Lyon-Turin: PSEA et Verts pas d’accord au Conseil Régional de Rhône-Alpes

Les conseillers régionaux ont réaffirmé leur soutien au projet du Lyon-Turin dans le cadre de l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique des itinéraires d’accès français à la liaison transalpine Lyon-Turin.
Pour le Groupe Parti Socialiste Ecologistes ( PSEA) ” au-delà de l’amélioration de la qualité du transport voyageur, c’est bel et bien uneambition économique et écologique qui sera mise sur les rails. Ainsi, entre 700 000 et 1 million de camions se reporteront sur cette ligne, réduisant d’autant le nombre devéhicules sur nos routes”

Abstention des élus Europe Ecologie les Verts

Les élus Europe Ecologie Les Verts se sont abstenus lors du vote. Pour Jean-Charles Kolhass “les priorités du projet Lyon-Turin ont changé. La seule justification d’une telle infrastructure, c’est de contribuer à un report modal massif du transport de marchandises de la route vers le rail, et non de faire la promotion du TGV
En 2007, en signant le protocole de financement des accès français au tunnel de base, l’Etat et l’ensemble des collectivités s’engageaient pour une priorité au fret, sur un itinéraire évitant les rives du lac du Bourget et le tissu urbain de Chambéry. Pour l’élu Europe Ecologie les Verts, la perspectives des jeux olympiques d’Annecy a fait placer au fret au second plan pour privilégier le TGV. “Le projet changeait réellement de sens. Nous l’avons dénoncé” . Gérard Leras, élu EELV a mis un terme à la mission de suivi que lui avait confiée Jean-Jack Queyranne.

Le projet actuel prévoit la construction en premier d’une ligne voyageurs vers Chambéry, avec percement d’un tunnel sous la montagne de L’Epine, et accès du TGV à Chambéry. Cette option a été préférée plutôt que la création d’une gare près de Montmélian, puor desservir l’agglomération de Chambéry, mais aussi la Combe de Savoie et le Grésivaudan.

Si la gare de Chambéry est construite en premier, les aménagements fret indispensables vers la Maurienne seront reportés aux calendes grecques. Or,l’Etat et RFF prévoient une croissance de plus de 50 % du nombre de camions sur les routes alpines d’ici 2035 : cela signifie 720 000 poids lourds de plus chaque année au Mont Blanc et au Fréjus. C’est inacceptable pour nos vallées alpines et pour quiconque souhaite un autre modèle de développement. Pour nous, le report modal se conjugue avec la relocalisation des activités et se mesure en valeur absolue, pas seulement en pourcentage d’un système où les trafics inutiles ne cessent d’augmenter. Le fret ferroviaire a été divisé par trois entre 2000 et 2010, en raison de la politique de l’Etat et de la SNCF. Simultanément, l’Etat français demande aux citoyens français de payer 70 milliards d’euros de subventions au transport routier chaque année. Il faut cesser de subventionner les camions et instaurer enfin une éco-redevance !
Pour EELV, la priorité doit être accordée au fret, et pour les voyageurs, la priorité doit être aux lignes ferroviaires classiques permettant des circulations entre 200 et 240 km/h, qui satisfont les besoins de 90% des voyageurs en coutant plus de 10 fois moins cher.

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