La magnitude d’un séisme mesure l’énergie libérée à l’épicentre. Plus le séisme a libéré d’énergie, plus la magnitude est élevée. L’intensité mesure les effets observés en surface.
Un séisme peut être caractérisé par sa magnitude ainsi que sa profondeur.
On distingue plusieurs échelles de magnitude :
• la magnitude locale estimée à partir de l’amplitude maximale des ondes de volume,
• la magnitude de moment estimée à partir de l’énergie contenue dans le signal sismologique,
• la magnitude des ondes de surface estimée à partir de l’amplitude maximale des ondes de surface.
Ces trois méthodes conduisent généralement à des estimations de magnitude différentes pour un même séisme (voir par exemple les valeurs proposées pour le séisme du Layon du 21/06/2019. Les réseaux de surveillance sismique utilisent des magnitudes locales (Ml – étalonnées différemment pour chaque réseau).
En sismologie on utilise également la magnitude de moment (Mw) qui est représentative de l’énergie émise par la source lors d’un séisme. L’échelle de magnitude utilisée pour évaluer le mouvement sismique pour une installation nucléaire est la magnitude des ondes de surface (Ms).
Pour les séismes historiques (séismes pour lesquels, seules les intensités macrosismiques , voir plus bas, sont disponibles) elle est calculée sur la base de corrélations entre les magnitudes et les intensités. Ces corrélations ont été établies à partir de magnitudes Ms déduites de sismogrammes enregistrés pour des séismes récents et la répartition des intensités macrosismiques de ces mêmes séismes.
L’intensité de fonde sur l’observation des effets et des conséquences du séisme en un lieu donné : vibration des fenêtres, nombre de personnes qui ressentent les secousses, ampleur des dégâts sur les constructions, ou ampleur des modifications sur le terrain: failles, etc.
Les échelles d’intensité comportent des degrés notés en nombres romains, de I à XII pour les échelles les plus connues (Mercalli, MSK ou EMS).