Lors du discours de clôture du Congrès de l’Association nationale des élus de la Montagne
(ANEM) à Chambéry, Manuel VALLS a confirmé sa volonté de faire aboutir le projet ferroviaire du Lyon – Turin.
C’est la première fois depuis plusieurs années, notent les observateurs qu’un premier ministre défend le projet Lyon-Turin. Jusqu’à présent, seul le président de la République avait défendu le projet lors de sommets France-Italie, à Lyon il y a deux ans, puis à Rome.
Affranchi des critiques des opposants d’Europe Ecologie les Verts ou même de critiques d’une partie de sa majorité, le premier ministre montre aussi sa fermeté et sa ligne de conduite économique sur le dossier.
Jean-Jack Queyranne, président de Rhône-Alpes, rappelle que le 15 octobre, Alain VIDALIES, Secrétaire d’Etat chargé des Transports avait répondu à Bernadette LACLAIS, Députée de Savoie, précisant que les gouvernements français et italien déposeront conjointement avant le 26 février 2015 le dossier Lyon-Turin pour obtenir la reconnaissance de grand projet européen ainsi que les financements correspondants.
Le dépôt de la candidature devrait intervenir au début de 2015. Tous les partisans du projets sont confiants et une sorte d’union sacrée a été établie pour ne pas polluer un dossier délicat sur le plan financier, par des considérations politiques qui porteraient sur les accès français.
Pour Jean-Jack QUEYRANNE « les propos du Premier Ministre et du Secrétaire d’Etat chargé des transports attestent tous deux de la volonté du gouvernement de faire aboutir le projet ferroviaire du Lyon – Turin. Celui-ci connaît une accélération certaine, avec des avancées significatives tant sur le plan de la volonté politique que du chantier lui-même, avec le creusement de la galerie de 9 km du futur tunnel entre Saint-Martin-la-Porte et la Praz programmé pour début 2015.”
” Après ma récente visite au tunnel ferroviaire du Gothard, en Suisse, tunnel de base de 57 km sous les Alpes, je suis plus que jamais convaincu que ce projet est vital pour la France et
l’Italie, mais aussi réalisable et réaliste. Avec Sergio CHIAMPARINO, Président du Piémont, nous avions écrit, le 8 octobre 2014, à François HOLLANDE et Matteo RENZI pour rappeler l’urgence de l’engagement de nos deux Etats à répondre l’appel à projets européen. »