« Réunies en Comité Exécutif ce 23 octobre, les neuf organisations départementales et dix-neuf branches d’activité du MEDEF Rhône-Alpes représentatives de 40.000 TPE, PME et grandes entreprises rhonalpines, se sont livrées à une analyse approfondie de la conjoncture économique.
1) Ayant relevé que cette situation n’est malgré tout pas généralisée, le Medef Rhône-Alpes s’inquiète toutefois de l’attitude restrictive de nombreuses banques, mais aussi des assureurs-crédits. Il prend acte d’une réelle diminution des crédits sur les dernières semaines, ainsi qu’ici et là, d’un fort durcissement des conditions de taux et garanties. Sont particulièrement touchés les secteurs de la sous-traitance automobile, de l’agro-alimentaire, du textile, du transport, de l’ingénierie, du BTP et de l’immobilier.
Il invite les Banques à jouer leur jeu, à bien répercuter les dispositifs financiers mis en place par le Gouvernement ainsi que la baisse – à amplifier, des taux directeurs de la Banque Centrale Européenne, enfin à ne pas tenter de récupérer sur leurs clientèles traditionnelles (particuliers et entreprises) les résultats qu’elles n’enregistreront plus sur les marchés financiers.
2) A contresens d’un discours dominant anxiogène, le Medef Rhône-Alpes relève toutefois certaines évolutions économiques positives sur plusieurs facteurs essentiels :
– baisse brutale du prix des matières premières, dont hydrocarbures et produits agricoles
– retour à une parité €/$ beaucoup plus compétitive pour les exportateurs
– première baisse (0,5 point) du taux directeur de la Banque Centrale Européenne
– baisse de l’inflation
Ces évolutions corrigent les dérives ruineuses enregistrées sur le début de l’année. Elles constituent le socle d’un rebond économique, pour autant qu’elles ne traduisent pas l’entrée dans une période de déflation, dangereuse pour notre économie.
3) Le Medef Rhône-Alpes salue la détermination, la lucidité et la réactivité des Pouvoirs Publics face à cette situation, et continuera à se tenir aux côtés des services de l’Etat, Préfecture de Région en tête, pour apporter sa contribution à la résolution de cette grave crise d’origine financière. Il rappelle néanmoins que les Entreprises françaises supportent 100Mds d’euros de charges de plus que leurs homologues allemandes, 170Mds d’euros de plus que les entreprises britanniques, et qu’à plus forte raison dans cette période délicate tout nouveau projet de taxation est particulièrement malvenu.
Il invite enfin les collectivités territoriales à maîtriser leurs charges de fonctionnement – comme le font les Entreprises, plutôt qu’à diminuer ou différer leurs dépenses d’investissement.»
Le titre est de la rédaction d’Enviscope.com
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